China Moses
Janvier 2025 | ||||||
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Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
China Moses a une présence scénique intense et lumineuse. Sa voix d'alto suggère une densité naturelle, un caractère résolu, une coloration frappante.
Sans oublier, chez cette enfant du jazz mais autrice-compositrice de soul, une profondeur personnelle, du punch et ce sourire qui illumine si souvent son visage. Loin de "simplement chanter", elle embarque le public dans son univers. Ses prestations scéniques deviennent une expérience immersive, où toute catégorisation de genre est obsolète et/ou où le spectateur est encouragé à être lui-même. En 2019, lors d’un changement dans sa vie personnelle, China Moses ressent le besoin de quitter Paris pour Londres, afin de s’immerger dans son énergie musicale si particulière, hybride, désinhibée, "électrisante"... C'est donc dans son nouveau chez-elle londonien que China se reconstruit et commence à composer les mélodies et les paroles de son futur 7e album. Elle approfondit son identité sonore, déjà perceptible dans son précédent album "Nightintales", sorti en 2017 (Madeinchina Prod/MPS-Edel), lui-même créé à Paris en 5 jours et enregistré à Londres en 6 jours avec Antony Marshall (Craig David, Nelly Furtado).
En parallèle à la composition, China s’est plongée dans le travail de la Dre. Portia K. Maultsby, ethnomusicologue/spécialiste de la culture et de la musique afro-américaine à l'Université d'Indiana. Ce retour à sa famille, à son ADN musical et à son pays a inspiré China à écrire un blues à la guitare "It's Ok", une ode à l’acceptation de soi. Ce nouvel album aborde des sujets forts qui lui tiennent à cœur, tels que la solitude, les fusillades de masse, la disparition de proches, l'amour mourant, les injustices sociales, tous ces maux qui poussent une artiste dans sa quête d'Amour et de Bienveillance.
Son émission de radio sur TSF Jazz, qu’elle anime depuis 7 saisons, permet à China d’étudier et de présenter à ses nombreux auditeurs toute la richesse de la "Culture", et donc de sa culture afro-américaine, à travers des artistes comme Alice Coltrane, Roberta Flack, Prince, Marvin Gaye, Meshell Ndegocello, Sade… et tant d’autres. Pour aller jusqu’au bout de son exigence, elle a travaillé sur l'album avec le chanteur-compositeur anglais Oli Rockberger (Jordan Rakei, Gregory Porter), qui a affiné la forme de certaines chansons. Elle a aussi collaboré avec le producteur anglais Troy Miller (Laura Mvula, Jamie Cullum, Gregory Porter), qui l'a encouragée à rentrer chez elle, aux États-Unis, pour travailler avec sa "famille musicale", dont Theo Croker, Lakecia Benjamin et Daru Jones.
C’est en avant-première que China Moses, accompagnée de ses musiciens de l’autre côté de la Manche et des États-Unis, vous présente ses morceaux lors de cette tournée en France, avant la sortie de l'album en 2023. Entre sa musique soul/jazz/blues/funk/rock, la "Black American Music", ces récits de vie et ces moments d’émotion, ce spectacle vous offrira un beau voyage au cœur du kaléidoscope culturel d'une Américaine si française mais surtout Citoyenne du Monde, China Moses.
Ses mots sont urgents, mais la forme musicale qui en découle est un kaléidoscope de sa culture noire américaine. Les influences d’Alice Coltrane, Roberta Flack, Prince, Marvin Gaye, Meshell Ndegocello, Sade… C’est en croisant la route de l'auteur-compositeur anglais Oli Rockberger (Jordan Rakei, Gregory Porter) qu'ils décident ensemble d'affiner la forme de ses chansons inachevées. Le réalisateur anglais Troy Miller (Laura Mvula, Jamie Cullum, Gregory Porter) l'encourage à rentrer aux États-Unis, pour travailler avec sa "famille musicale", dont Theo Croker, Lakecia Benjamin et Daru Jones.
Ce sont ces chansons que China Moses présente sur scène pour la première fois en France avant la sortie de l'album en 2023.
Programme et distribution
Interprètes
China Moses, chant
Salle Gaveau
La Salle Gaveau, du nom du fabricant de pianos français Gaveau, est une salle de concert classique située à Paris, au 45-47 rue La Boétie, dans le 8ème arrondissement de Paris. Elle est particulièrement destinée à la musique de chambre.
Construction
Les plans de la salle ont été établis par Jacques Hermant en 1905, l'année où le terrain a été acquis. La construction de l'immeuble Gaveau s'est déroulée de 1906 à 1907. La vocation de cette salle a toujours été la musique de chambre, et sa capacité d'accueil était d'un millier de places, tout comme aujourd'hui. La salle abritait un grand orgue construit en 1900 par la maison Cavaillé-Coll | Mutin-Cavaillé-Coll. Cet instrument, avec 39 jeux (8 sur le positif, 12 sur le récit, 12 sur le grand orgue et 7 sur le pédalier), a ensuite été installé en 1957 dans la commune de Saint-Saëns en Normandie. La salle est un lieu de concert réputé pour son acoustique exceptionnelle.
La salle
En environ 110 ans, la Salle Gaveau s'est imposée dans le paysage musical parisien comme un lieu musical incontournable. Découvrez les dates importantes de cette salle chargée d'histoire, qui a accueilli les plus grands pianistes du XXème siècle.
1905 - 1907: Naissance de la Salle Gaveau
Le terrain sur lequel a été construit l’immeuble Gaveau a été acquis en 1905. Les plans de la salle ont été dessinés avec une attention particulière à l’acoustique à la fin de 1905 par l’architecte Jacques Hermant. L’immeuble a été construit de 1906 à 1907, et la salle Gaveau est immédiatement devenue une salle prestigieuse à Paris. Sa vocation principale a toujours été la musique de chambre et le piano, mais des orchestres y ont souvent joué. Le nombre de places assises a légèrement varié au fil du temps, avoisinant les 1000 places. Le nombre actuel est de 1020.
1907 - 1908: Un début prometteur
La Salle Gaveau a ouvert ses portes pour la saison 1907-1908. Le premier concert a eu lieu le 3 octobre 1907, donné par le Bremer Lehrergesangverein. C’était un concert vocal exécuté par 140 interprètes. Ainsi, malgré sa taille moyenne, la Salle Gaveau n’a pas hésité à accueillir de grands ensembles, et l’on note qu’à partir de cette saison, elle a accueilli les concerts Lamoureux, sous la direction de Camille Chevillard, Vincent D'Indy, et André Messager. La saison 1907-1908 a été très brillante dans le domaine de la musique de chambre. Cortot, Thibaud et Casals y ont joué les trios complets de Beethoven et les variations des trios les 5, 8 et 12 novembre. Eugène Ysaye y a donné un récital le 21 janvier 1908. Marguerite Long y a joué le 11 décembre 1911.
1912: Enesco, Kreisler, Cortot...
Dans le domaine de la musique de chambre, quelques concerts remarquables ont eu lieu en 1912: Enesco le 8 février avec le pianiste Eugène Wagner. Fritz Kreisler les 21 et 28 avril, Wilhelm Backaus le 15 mai, Cortot, Thibaud et Casals les 24 et 31 mai.
1933 - 1934: Concerts Lamoureux et Pasdeloup
La guerre n’a pas interrompu l'activité artistique de la Salle Gaveau, mais la salle a été utilisée pour des galas en faveur des soldats ou des victimes de guerre. Après la guerre, la salle a connu une période très brillante avec les concerts Lamoureux et Pasdeloup. De grands chefs y ont dirigé: Charles Munch le 28 octobre 1933. Le grand pianiste Rudolph Serkin s’y est produit le 2 décembre 1933. Wanda Landowska a donné un récital sur un clavecin Pleyel le 7 novembre 1933. Yves Nat a joué les sonates de Beethoven en 1934.
1939 - 1944: Une période tourmentée
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la salle a retrouvé sa vocation d'accueil de galas. Berthe Bovy y a récité les fables de La Fontaine. Pendant l'Occupation, de grands solistes ont été entendus: Paul Tortelier, Pierre Fournier, Raymond Trouard, Jacques Fevrier. À partir de 1944, Samson François s'y est produit régulièrement. Germaine Lubin y a chanté des mélodies accompagnée au piano par Reynaldo Hahn.
1976: Reprise de la salle par C. et JM Fournier
Seule la faillite de la maison Gaveau, intervenue en 1963, a ébranlé sa pérennité... L'immeuble, partiellement vendu à une compagnie d'assurances, a rapidement perdu son éclat. Sous la pression de la spéculation immobilière, la salle a échappé de justesse à la menace d'être transformée en parking, grâce à l'énergie salvatrice de Chantal et Jean-Marie Fournier, un couple de mélomanes passionnés qui l'ont acquise en 1976 et l'ont maintenue en vie pendant 25 ans.
1992: La salle classée monument historique
Inscrite à l'inventaire en 1982 et classée en 1992, la Gaveau a été sauvée du pire mais se trouvait dans un état lamentable. "Tout était très usé et l'on commençait à craindre qu'un siège ne cède pendant une représentation", témoignent les gérants qui ont tiré la sonnette d'alarme pour obtenir des subventions pour la restauration. Les travaux, menés sous la direction de l'architecte en chef des monuments historiques Alain Charles Perrot (déjà à l'œuvre à l'Opéra de Paris), visaient à rétablir le confort acoustique sans altérer le son unique de la salle, secret de son succès.
2001: Rénovation enfin terminée
Si le son reste, le ton change: "Les spectateurs seront très surpris de découvrir la sobriété et la modernité originelles de cette salle moderne, en avance sur son temps", explique Alain Charles Perrot. L'architecte a tenté de retrouver le gris sévère aux accents dorés du décor historique et l'originalité de l'éclairage, avec ses ampoules nues "comme des perles au plafond". Les fauteuils reconstruits à l'identique, avec pieds métalliques et cadre en bois, renouent avec la teinte jaune beurre d'origine. Restaurée dans sa vérité, Gaveau mise sur une attractivité renforcée pour séduire un nouveau public, y compris les entreprises du "Triangle d'Or" pour des événements privés. L'avenir de cette salle haut de gamme repose sur une complémentarité saine des activités, toujours dans le partage de la musique. La salle a rouvert ses portes le 8 janvier 2001. Un concert d’ouverture est devenu une date clé avec au programme le grand Roberto Alagna.