Concert du Nouvel An 2024

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Décembre 2024
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Une extravagance de concert du Nouvel An, complète avec des joyaux d'opérette pétillants.

 

Commencez la nouvelle année avec style grâce à un concert du Nouvel An effervescent à l'Opéra. Chaque année, à l'approche de la fin de l'année, le Théâtre Royal Danois vous invite à un concert spectaculaire avec l'Orchestre Royal Danois sur la scène principale de l'Opéra.

 

Le programme musical festif explore le monde rêveur et imaginatif de l'opérette avec de merveilleuses extraits nostalgiques de l'immortelle Die lustige Witwe de Lehár, des danses entraînantes d'Offenbach's Orpheus in der Unterwelt et des valses de la célèbre et aimée Die Fledermaus du roi des valses européens, Johann Strauss.

 

L'Orchestre Royal Danois, le plus ancien au monde, célèbre une longue tradition d'entrer dans la nouvelle année avec ce grand concert classique du Nouvel An. Cette année, Hossein Pishkar dirige l'Orchestre Royal Danois élégamment vêtu et les solistes de l'Opéra Royal Danois.

 

Pendant l'entracte, du champagne sera servi, et le discours du Nouvel An de Sa Majesté le Roi Frederik X sera diffusé en direct sur un grand écran lors du dernier des trois concerts du Réveillon le 31 décembre à 17h45.

Programme et distribution

Durée prévue : 2 heures et 30 minutes, y compris 1 entracte

 

Chef d'orchestre : Hossein Pishkar
Hossein Pishkar - Chef d'orchestre
Annette Heick - Présentatrice
Morten Staugaard - Basse
Hanne Fischer - Mezzo-soprano
Sine Bundgaard - Soprano
Jens Christian Tvilum - Ténor
Fredrik Bjellsäter - Ténor
Marlene Metzger - Soprano

 

PROGRAMME
Jacques Offenbach : Orphée aux enfers, ouverture
Franz Lehár : La veuve joyeuse, trois duos
Johann Strauss : Die Fledermaus, Acte 1, finale
Hector Berlioz : Roméo et Juliette, scène d'amour
Johann Strauss : Paris, valse, Op. 101
Franz Lehár : La veuve joyeuse, deux duos
Johann Strauss : Die Fledermaus, Acte 2, finale
Maurice Ravel : La valse

 

Bonne année !

Opéra de Copenhague

Le mécène de l'opéra de Copenhague s'est montré plutôt dirigiste face à l'architecte mandaté, Henning Larsen, qui a failli jeter l'éponge en cours de projet. Tenu par une clause de réserve, il s'est montré discret sur les désaccords qu'il avait avec son commanditaire. Mais face à la presse, il a déclaré que « le processus [de coopération] a été incroyablement compliqué et difficile physiquement et psychiquement ».

Les quais sont reliés à l'opéra par une place d'une surface de 35 mètres carrés. Des canaux ont été ménagés afin que le bâtiment se trouve pour ainsi dire sur une île. Sa façade rehaussée d'une grille en acier lui a déjà valu le surnom de « grille-pain ». On l'appelle également le « terminal d'aéroport » ou la « grande caisse enceinte coiffée d'un haut de forme ». Autant de surnoms qui reflètent la controverse dont son esthétique fait l'objet — certains critiques trouvant au contraire l'ouvrage génial.

La structure du bâtiment est en béton armé ; le verre, l'acier et le marbre sont les autres matériaux utilisés. L'intérieur comporte quatorze étages, où se regroupent un millier de pièces. La scène principale et ses coulisses se trouvent au cœur de la bâtisse; la grande salle peut accueillir 1 500 personnes. Souple, la fosse d'orchestre peut recevoir jusqu'à 110 musiciens. L'espace est également occupé par quatre scènes secondaires. Le bureau Ove Arup & Partners a été chargé de l'acoustique, saluée par la critique. La salle de répétition de l'Orchestre royal du Danemark se trouve au sous-sol, treize mètres en dessous du niveau de la mer.

Quelques chiffres : la surface totale de l'opéra est de 41 000 mètres carrés ; sa surface en sous-sol est de 12 000 mètres carrés. Hauteur totale : 38 mètres. L'objet a coûté 2,5 milliards de couronnes à son mécène, soit 336 millions d'euros.

Le foyer est le résultat d'une étude comportementale réalisée auprès de spectateurs réguliers d'opéras. Tout a été fait pour améliorer leur confort, agrandissant la surface murale contre laquelle s'appuyer, tout en leur procurant une des plus belles vues de la ville, par delà le port.

Pavé de marbre de Sicile, ledit foyer est en partie éclairé par les trois immenses lustres créés par l'artiste danois Olafur Eliasson. Chacun est formé de plusieurs milliers de pièces de verre semi-perméables à la lumière. Une partie de la lumière les frappant passe donc à travers, tandis qu'une autre partie est reflétée, d'une manière différente en fonction de l'angle d'observation. Il en résulte l'apparition de reflets bleutés et rougeoyants.

Julian Herzog
© Den Kongelige Opera
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