Falstaff

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Environ 3 heures et 25 minutes avec les entractes
Comédie lyrique en trois actes

Livret de Arrigo Boito

Orchestre et chœur du Teatro alla Scala

Production du Teatro alla Scala

 

Argument

 

Acte I

Le docteur Cajus fait irruption dans l'auberge de la Jarretière : il accuse sir John Falstaff — ainsi que ses deux acolytes, Bardolfo et Pistola — d'être entré chez lui par effraction et de lui avoir vidé les poches. Sir John refuse de réparer ses torts et les deux autres nient tout en bloc. Le docteur Cajus quitte l'auberge sans avoir obtenu satisfaction.

Falstaff, après avoir regardé sa note et grommelé contre ses laquais dépensiers, leur révèle son projet amoureux : il a l'intention de séduire Alice Ford et Meg Page. Bardolfo et Pistola sont chargés de porter à chacune une lettre d'amour, mais ils refusent, invoquant le principe d'honneur. Falstaff confie les lettres à un page et les congédie.

Alice et Meg, comparant leurs lettres, découvrent qu'elles sont identiques. Avec Miss Quickly et Nanetta, la fille d'Alice, elles décident de mystifier Falstaff. Au moment où elles s'éloignent, entrent Ford, Cajus, Fenton, ainsi que Bardolfo et Pistola. Ces deux derniers, n'ayant pas apprécié d'avoir été congédiés, révèlent à Ford les intentions de Falstaff.

De leur côté, les « trois commères » mettent au point leur vengeance : Quickly ira rendre visite à Falstaff afin de lui arranger un rendez-vous galant avec Alice. Les hommes, ignorant le projet des femmes, trament un autre plan : Ford ira voir Falstaff, sous un faux nom, pour lui tendre un piège.

 

Acte II

Feignant de se repentir, Bardolfo et Pistola reprennent leur service auprès de Falstaff et font entrer Quickly, qui arrange un rendez-vous entre Alice et le chevalier, pour le jour même. Quelques instants après le départ de Quickly arrive Ford, sous le nom de Fontana. Il propose à Falstaff de séduire Alice pour lui préparer le terrain. Falstaff accepte et révèle qu'Alice a déjà consenti à le rencontrer. Dès que Falstaff quitte la pièce, Ford laisse libre cours à sa fureur. Falstaff revient et tous deux quittent l'auberge ensemble.

Quickly raconte aux autres femmes son entrevue avec Falstaff. Nanetta ne partage pas l'hilarité générale : son père veut qu'elle épouse Cajus. Sa mère lui assure qu'il n'en sera rien et prépare la pièce pour la visite de Falstaff. Celui-ci arrive, mais il est interrompu dans sa déclaration par Quickly, qui annonce l'arrivée de Meg. Sir John est obligé de se cacher derrière un paravent. Meg annonce que Ford arrive, hors de lui. Il fait irruption avec Cajus, Bardolfo, Pistola, Fenton et quelques voisins et fouille la pièce. Falstaff est contraint de rentrer dans la panière à linge, et Alice, profitant de quelques instants de répit, fait jeter la corbeille à la Tamise.

 

Acte III

Falstaff, trempé, est de retour à l'auberge. Survient Quickly, qui lui certifie qu'Alice veut le revoir. Elle lui transmet une lettre d'Alice qui lui fixe un rendez-vous à minuit dans la forêt de Windsor, et comme la jeune femme aime le mystère, il devra porter les cornes du « Chasseur Noir ». Dehors, les autres protagonistes mettent au point leur mascarade nocturne. Ford promet à Cajus qu'il pourra épouser sa fille le soir même, mais leur conversation est surprise par Quickly.

Falstaff fait son apparition dans la forêt, avec des bois de cerf sur la tête. Arrive Alice, et le chevalier entreprend aussitôt ses manœuvres de séduction. On entend soudain Meg crier, et Alice s'enfuit en prétextant qu'elle a peur des fantômes. Falstaff, percevant ce qu'il croit être des voix de fées, se jette au sol. Arrivent les autres qui tourmentent Sir John, couché à terre, avec force accusations et pincements. Ainsi maltraité, Falstaff se repent. Il ne tarde pas à découvrir le manège et accepte son châtiment de bon cœur. Ford annonce qu'il va maintenant unir sa fille à l'homme qu'il lui a choisi ; Alice lui demande de marier un second couple, également déguisé, ce à quoi il consent. À l'issue d'une brève cérémonie, Ford s'aperçoit qu'il a marié Fenton à Nanetta et Cajus à Bardolfo. Il admet lui aussi avoir été berné et bénit le mariage de sa fille. Tous s'en vont faire un banquet.

Programme et distribution

Chef d'orchestre : DANIELE GATTI

Mise en scène : GIORGIO STREHLER

Remise en scène par MARINA BIANCHI

Décors et costumes : EZIO FRIGERIO

Lumières : GIANNI MANTOVANINI

Chorégraphie : ANNA MARIA PRINA

 

Sir John Falstaff - Ambrogio Maestri

Ford - Luca Micheletti

Fenton - Juan Francisco Gatell

Bardolfo - Christian Collia

Pistola - Marco Spotti

Mrs. Alice Ford - Rosa Feola

Nannetta - Rosalia Cid

Mrs. Quickly - Marianna Pizzolato

Mrs. Meg Page - Martina Belli

Teatro alla Scala Forfaits Touristiques

La Scala de Milan, en italien Teatro alla Scala (ou simplement la Scala) à Milan, datant de 1778, est un théâtre d'opéra italien.

Avec le Teatro San Carlo de Naples, qui date de la même époque, et la Fenice de Venise, bâti quatre ans après, la Scala fait partie des salles d'opéra italiennes de renommée internationale.
 

L'opéra a été construit en deux ans par l'architecte Giuseppe Piermarini sur la commande de Marie-Thérèse d'Autriche après la destruction par le feu de l'ancien théâtre ducal. Il a été inauguré le 3 août 1778 en présence de l'archiduc Ferdinand d'Autriche avec l'opéra l'Europa riconosciuta d'Antonio Salieri et le ballet Apollo placato de Giuseppe Canziani. Le site choisi est celui de l'église Santa Maria della Scala (« Vierge à l'échelle ») qui fut démolie à cette occasion, laissant son nom au théâtre et son patrimoine artistique à l'église voisine de San Fedele.

Ce théâtre vit l'évolution de l'opéra italien avec Domenico Cimarosa, la création de plusieurs opéras majeurs du répertoire italien dont le Il turco in Italia de Rossini, Il Pirata (1827) et surtout Norma (1831) de Vincenzo Bellini. La salle souffre cependant de la concurrence des autres sites dont le Teatro Carcano situé dans la même ville et qui voit la création de plusieurs œuvres majeures.

C'est Giuseppe Verdi qui y fait les premières de plusieurs grandes œuvres et qui permet à la salle de parvenir au prestige actuel, même si ce dernier délaisse le lieu à partir de 1845. La Scala donne encore des représentations prestigieuses mais il n' y a plus guère de création majeure. Verdi revient alors avec Aida en 1872 (créée en Égypte l'année précédente), Otello (1887) et Falstaff en 1893.

La Scala a donné de nombreuses représentations des opéras de Richard Wagner ainsi que ceux des post-véristes.

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