Gatsby le Magnifique Ballet

Acheter des billets
PreviousJuillet 2025
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di

 

Le roman de Fitzgerald célèbre le centenaire de son impression et prend vie à l'Opéra dans un tout nouveau spectacle de ballet.

 

Le grand Gatsby, un chef-d'œuvre de la littérature mondiale, célèbre son centenaire avec un ballet entièrement nouveau qui dévoile le récit captivant du millionnaire énigmatique Jay Gatsby.

 

Écrit par F. Scott Fitzgerald, l'un des écrivains les plus significatifs de l'entre-deux-guerres, le roman capture l'atmosphère ominueuse de son époque. Les années 1920 aux États-Unis ont été marquées par un déclin social et économique, un creusement des fossés de classe et une décadence morale. La musique jazz et le désespoir fleurissaient, avec des fêtes somptueuses au bord du désastre, tandis que le rêve américain s'érodait lentement.

 

Dans ce contexte se déroule l'histoire dramatique du riche et charismatique Jay Gatsby, qui, entouré de luxe, est obsédé par la reconquête de son grand amour, la belle mais quelque peu égocentrique Daisy Buchanan. Gatsby est un rêveur, et ses projets entraînent finalement des conséquences tragiques, non seulement pour lui mais pour tous ceux qui sont impliqués.

 

Le grand Gatsby est un récit captivant d'une époque où l'extravagance et la décadence coexistaient. Le chorégraphe portugais Arthur Pita donne vie aux personnages immortels de Fitzgerald, accompagné par la musique élégante de Gershwin de l'époque.

Programme et distribution

Durée prévue : 2 heures et 30 minutes, incluant 1 entracte

 

Chef d'orchestre: Chanmin Chung
Chorégraphe: Arthur Pita
Création de décors et costumes: Gary McCann
Compositeur: George Gershwin
Arrangements musicaux et musique originale: Frank Moon
Conception vidéo: Adam Ryde Ankarfeldt
Conception vidéo: Magnus Pind
Designer lumière: Jonas Bøgh

 

Distribution - Sous réserve de modifications
Chef d'orchestre: Chanmin Chung

Opéra de Copenhague

Le mécène de l'opéra de Copenhague s'est montré plutôt dirigiste face à l'architecte mandaté, Henning Larsen, qui a failli jeter l'éponge en cours de projet. Tenu par une clause de réserve, il s'est montré discret sur les désaccords qu'il avait avec son commanditaire. Mais face à la presse, il a déclaré que « le processus [de coopération] a été incroyablement compliqué et difficile physiquement et psychiquement ».

Les quais sont reliés à l'opéra par une place d'une surface de 35 mètres carrés. Des canaux ont été ménagés afin que le bâtiment se trouve pour ainsi dire sur une île. Sa façade rehaussée d'une grille en acier lui a déjà valu le surnom de « grille-pain ». On l'appelle également le « terminal d'aéroport » ou la « grande caisse enceinte coiffée d'un haut de forme ». Autant de surnoms qui reflètent la controverse dont son esthétique fait l'objet — certains critiques trouvant au contraire l'ouvrage génial.

La structure du bâtiment est en béton armé ; le verre, l'acier et le marbre sont les autres matériaux utilisés. L'intérieur comporte quatorze étages, où se regroupent un millier de pièces. La scène principale et ses coulisses se trouvent au cœur de la bâtisse; la grande salle peut accueillir 1 500 personnes. Souple, la fosse d'orchestre peut recevoir jusqu'à 110 musiciens. L'espace est également occupé par quatre scènes secondaires. Le bureau Ove Arup & Partners a été chargé de l'acoustique, saluée par la critique. La salle de répétition de l'Orchestre royal du Danemark se trouve au sous-sol, treize mètres en dessous du niveau de la mer.

Quelques chiffres : la surface totale de l'opéra est de 41 000 mètres carrés ; sa surface en sous-sol est de 12 000 mètres carrés. Hauteur totale : 38 mètres. L'objet a coûté 2,5 milliards de couronnes à son mécène, soit 336 millions d'euros.

Le foyer est le résultat d'une étude comportementale réalisée auprès de spectateurs réguliers d'opéras. Tout a été fait pour améliorer leur confort, agrandissant la surface murale contre laquelle s'appuyer, tout en leur procurant une des plus belles vues de la ville, par delà le port.

Pavé de marbre de Sicile, ledit foyer est en partie éclairé par les trois immenses lustres créés par l'artiste danois Olafur Eliasson. Chacun est formé de plusieurs milliers de pièces de verre semi-perméables à la lumière. Une partie de la lumière les frappant passe donc à travers, tandis qu'une autre partie est reflétée, d'une manière différente en fonction de l'angle d'observation. Il en résulte l'apparition de reflets bleutés et rougeoyants.

Julian Herzog
© Den Kongelige Opera
Événements associés