Idomeneo

Acheter des billets
PreviousNovembre 2061
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di

 

 

DRAME POUR MUSIQUE EN TROIS ACTES (1781)

MUSIQUE DE Wolfgang Amadeus Mozart

TEXTE DE Giambattista Varesco d'après Antoine Danchet

 

Une tempête fait rage au large de la côte de Crète, obligeant le roi Idoménée, qui revient de la guerre de Troie, à faire une promesse malheureuse à Neptune : si le dieu en colère lui permet d'atteindre la terre ferme en toute sécurité, il sacrifiera le premier homme qu'il rencontrera. Lorsque Idoménée arrive sur la plage, il rencontre son fils Idamante. Mais le monde impitoyable des dieux semble déterminé à exiger la promesse du roi.

La tempête évoquée si vivement par la musique de Mozart fait rage non seulement dans la nature, mais aussi dans tous ses personnages. Qu'il s'agisse du père et du fils, ou des deux princesses étrangères Ilia et Électre, qui espèrent des jours meilleurs après la guerre traumatisante, tous sont à la merci des forces naturelles et des émotions, que la partition du Mozart de 25 ans illustre de manière frappante. «Idoménée», qui a complètement revitalisé le genre de l'opéra seria, ouvre la série des opéras matures de Mozart à la Staatsoper. Écrite en 1781 comme une œuvre commandée pour l'ensemble exceptionnel du Théâtre de la Résidence de Munich, il a puisé dans toute sa gamme musicale pour cette œuvre vaste et ambitieuse. Mozart n'a pas réalisé son espoir de trouver un nouveau poste et de quitter Salzbourg avec cette pièce comme carte de visite. Mais son ambition pure a donné lieu à une partition exceptionnelle avec des arias exigeantes, des vignettes individuelles, une partie orchestrale virtuose et de grandes scènes chorales, parmi les plus impressionnantes de l'œuvre de Mozart.

 

Argument

Acte I

La princesse troyenne Ilia, fille du roi Priam, est seule, captive en Crète. Elle éprouve un conflit entre la haine qu'elle devrait ressentir envers ceux qui ont tué son père et l'amour qu'elle porte au Crétois Idamante. Ses proches, vaincus, ont péri au cours de la guerre de Troie. Elle-même, enlevée loin de sa patrie, a été sauvée d'un naufrage par Idamante, fils du roi Idoménée. Elle essaie en vain de réprimer les sentiments de gratitude qu'elle éprouve envers lui (« Padre, germani, addio »). Elle pense avoir une rivale en la personne d'Électre, réfugiée en Crète après les tragiques événements qui ont frappé sa famille. Idamante fait acte de clémence en libérant les prisonniers troyens, et fait à Ilia une discrète déclaration d'amour à laquelle la jeune fille semble rester insensible (« Non ho colpa »).

Les Crétois et les Troyens célèbrent par des réjouissances la paix et la réconciliation. Le confident du roi, Arbace, annonce une fausse nouvelle alarmante : Idoménée, qui a combattu pendant de longues années aux côtés des Grecs et dont on attend le retour, aurait péri en mer. Électre, passionnément éprise d'Idamante sans en être aimée, comprend que plus rien n'empêchera celui-ci de disposer de son royaume et de son cœur et de s'unir à sa rivale Ilia. Elle se livre aux fureurs de la jalousie (« Tutte nel cor vi sento »). 

Neptune, en colère par le mal qui a été fait aux descendants de Troie, soulève une tempête marine, dans laquelle est prise la flotte d'Idoménée. Les éléments se calment soudain, comme par enchantement et Idoménée débarque sur le sol de sa patrie. En pleine tempête, Idoménée avait fait à Neptune le vœu de sacrifier la première personne rencontrée sur le rivage, s'il gardait la vie sauve (« Vedrommi intorno »). Maintenant, le remords l'assaille. Idoménée voit s'approcher sa future victime, qu'il ne reconnaît pas immédiatement. Quand, enfin, il se rend compte que c'est son propre fils, au lieu d'une explosion de joie, il profère des paroles menaçantes et s'enfuit désespéré, laissant Idamante dans un profond désarroi (« Il padre adorato »). Ignorant le drame en suspens, les Crétois rendent grâce à Neptune et saluent par des chants et des danses le retour des guerriers.

 

Acte II

Idoménée confie le secret de son serment fait dans la tempête à Arbace, qui lui conseille d'éloigner Idamante de Crète pour le soustraire au sacrifice. Idoménée décide d'envoyer son fils raccompagner Électre dans sa patrie, Argos, loin de la vengeance de Neptune. Ilia témoigne sa reconnaissance à Idoménée, souverain magnanime qu'elle considère maintenant comme son père adoptif. Dans une aria très lyrique, Électre manifeste ensuite la joie que lui donne la perspective d'un amour heureux. Lors du départ d'Idamante, Idoménée surprend Ilia le remerciant pour la générosité dont il fait preuve pour son peuple. Il se rend compte alors que sa gratitude est probablement le signe évident de son amour pour Idamante, et que son vœu fait pendant la tempête ne lui apportera rien d'autre que du malheur. Électre, cependant, est très enthousiaste quant à la décision d'Idoménée, devinant qu'elle obtiendra pour elle seule l'amour d'Idamante. Le peuple attend au lieu d'embarquement. Là, Idamante et Électre, en partance pour un voyage sur une mer tranquille, font leurs adieux à Idoménée en implorant la compassion divine. Tandis qu'Idamante et Électre sont à bord, Neptune envoie sur eux une tempête horrible. Le peuple croit qu'il s'agit là surtout d'une vengeance pour un crime commis sur l'île. Tandis qu'il semble souhaitable à Idoménée de rechercher le criminel, un monstre terrifiant émerge des flots. Idoménée admet alors qu'il est un homme coupable et s'offre lui-même en sacrifice, mais il refuse d'offrir la victime innocente qu'il croit que Neptune exige. Le peuple s'enfuit sous la panique, tandis que le monstre suscite la crainte qu'il va dévaster l'île entière.

 

Acte III

Ilia ne songe qu'à son amour pour Idamante. Seule dans son palais, inconsciente du ravage fait par Neptune, elle se confie aux fleurs. Dans sa confusion, elle ne le voit pas venir ; il lui annonce les ravages faits par le monstre et sa détermination à le combattre pour le détruire. Sans le vouloir, elle lui avoue son amour. C'est alors qu'arrivent Électre et Idoménée. Celui-ci demande à Idamante de quitter la Crète. Ils expriment tous leur peine et leur désespoir. (Le quatuor "Andro ramingo e solo" est considéré comme le premier grand ensemble de l'opera seria). Idamante les quitte et seul se prépare à l'exil. Arbace vient apporter de mauvaises nouvelles. Le peuple s'est révolté, sous l'influence du Grand Prêtre de Neptune et il demande que le Roi se montre. Seul, Arbace prie pour la libération de son pays. Le Grand Prêtre montre à Idoménée l'état calamiteux de la situation causée par le monstre et lui dit que des milliers d'hommes de son peuple ont été tués. Le Roi, pressé par le Grand Prêtre de dire la vérité, révèle que pour obtenir la satisfaction de Neptune, il devra lui-même sacrifier son propre fils Idamante. On se rassemble dans le temple du dieu pour assister au sacrifice. Une marche annonce l'entrée des prêtres. Arbace annonce qu'Idamante est victorieux dans son combat contre le monstre. Mais celui-ci connaît le vœu prononcé par son père et vient s'offrir en victime. Ilia supplie qu'on la sacrifie à la place d'Idamante. Un oracle de Neptune alors intervient et indique le moyen d'expier le crime et d'accomplir le vœu : Idoménée renoncera à son trône en faveur de son fils. Ilia sera son épouse. Seule Électre, emportée par une jalousie extrême, s'en va mettre fin à ses jours. L'atmosphère est alors plus sereine. Idoménée proclame l'accession au trône d'Idamante. Le peuple se joint à lui pour invoquer les dieux de l'Amour en faveur d'un esprit de Paix...

Programme et distribution

Durée : environ 3h45 avec deux entractes

Langue : en langue italienne avec surtitres en allemand et en anglais

Âge recommandé : 12 ans et plus

 

DISTRIBUTION

DIRECTEUR MUSICAL : Alessandro De Marchi
MISE EN SCÈNE : David McVicar
DÉCORS : Vicki Mortimer
COSTUMES : Gabrielle Dalton
LUMIÈRES : Paule Constable
CHORÉGRAPHIE : Colm Seery

 

IDOMENÉE : Rolando Villazón
IDAMANTE : Emily D'Angelo
ILIA : Serena Sáenz
ÉLECTRE : Hanna-Elisabeth Müller
ARBACE : Gonzalo Quinchahual
GRAND PRÊTRE DE NEPTUNE : Florian Hoffmann
LA VOIX : Friedrich Hamel
CRÉTOIS, TROYENS : Serafina Starke, Sandra Laagus, Dionysios Avgerinos

 

CHOEUR DE LA STAATSOPER
STAATSKAPELLE BERLIN

Galerie de photos
Bernd Uhlig
© Bernd Uhlig
Bernd Uhlig
© Bernd Uhlig
Bernd Uhlig
© Bernd Uhlig

Opéra d´État Unter den Linden

Staatsoper Unter den Linden est l'un des opéras les plus prestigieux de Berlin, avec une riche histoire et un impact culturel significatif.

 

Histoire :
La Staatsoper Unter den Linden a été construite entre 1741 et 1743, sous la direction de l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff. Elle a été commandée par Frédéric II de Prusse et s’appelait initialement la Königliche Oper (Opéra Royal). L'opéra a subi plusieurs rénovations et reconstructions, notamment après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale. Il a rouvert en 1984 après une importante rénovation.

 

Construction :
Le design original était caractérisé par son style baroque, avec une façade élégante et une grande entrée. Le bâtiment a été reconstruit dans les années 1950 et 1980, en conservant son extérieur classique tout en modernisant l'intérieur. La façade présente un portique classique avec six colonnes corinthiennes et un fronton central proéminent.

 

Intérieur :
L'intérieur est connu pour son design opulent et classique. L'auditorium est réputé pour son acoustique et sa grandeur, avec des sièges en velours luxueux et des décorations élaborées. La scène et les zones de sièges ont été mises à jour pour répondre aux normes modernes tout en préservant l'esthétique historique.

 

Concerts et Performances :
La Staatsoper Unter den Linden propose une variété de spectacles, y compris des opéras, des concerts orchestraux et du ballet. Elle est le foyer de la Staatskapelle Berlin, l'un des orchestres les plus importants d'Allemagne. L'opéra est célèbre pour ses productions de haute qualité et son rôle dans la scène culturelle dynamique de Berlin.

 

VOYAGE
La Staatsoper Unter den Linden est entièrement accessible sans barrières grâce à ses excellentes connexions de transports en commun.

ADRESSE : Unter den Linden 7 ; 10117 Berlin

S-BAHN
S+U Friedrichstraße (S1, S2, S5, S7, S25, S75)

 

MÉTRO
Hausvogteiplatz (U2)
Museumsinsel (U5)
Stadtmitte (U2, U6)
Unter den Linden (U5, U6)

 

BUS
Staatsoper (100, 245, 300)
Unter den Linden/Friedrichstraße (100, 147, 245, 300, N6)

 

STATIONNEMENT
Q-PARK parking Unter den Linden/Staatsoper
Bebelplatz, 10117 Berlin
Il y a cinq stations de recharge pour véhicules électriques dans le parking. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Le parking souterrain sur Bebelplatz offre des places de stationnement pour personnes handicapées et un accès direct à l'opéra. Lors de l'entrée dans le parking entre 17h30 et 23h30, le tarif maximum est de 7 €. Pour utiliser ce tarif, insérez votre ticket de parking dans une des machines de paiement et le message « Tarif théâtre » apparaîtra sur l'écran. Veuillez noter qu'il n'est pas possible d'utiliser ce tarif si vous entrez dans le parking avant 17h30, donc il ne sera pas affiché. CONSEIL : Si vous payez le tarif théâtre à la machine avant l'événement, vous pouvez éviter une attente inutile après le spectacle.

Wikipedia
© Bernd Uhlig
Événements associés