Jephtha

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L’histoire de la composition de la Jephtha de Haendel est à elle seule un sujet dramatique. C’est le dernier oratorio écrit par le musicien vieillissant et sur le point de devenir aveugle, mais peut-être aussi le plus émouvant. L’œuvre porte les stigmates de la maladie qui le frappe au cours de son travail d’écriture mais qui ne parvient pas à triompher de sa foi. « Tout ce qui est, est bien » dit le chœur. La conviction et l’énergie de Haendel semblent inébranlables. La partition originale porte dans sa chair la douleur du musicien : « Suis arrivé jusqu’ici, le mercredi 13 février. Empêché de poursuivre à cause de mon œil gauche ». Un peu plus loin, en date du 23 février, on peut lire « Vais un peu mieux. Repris le travail ». Et ce qui se lit s’entend dans la musique. Gageons que l’immense Joyce DiDonato devrait à son tour donner chair à ce parcours de douleur baigné de toute la somptuosité vocale dont le musicien fit montre tout au long de sa production.

 

Argument

Acte I

Sur le conseil de Zebul, Jephtha, né d’une prostituée, est rappelé in extremis de l’exil pour sauver son peuple de l’agression des Ammonites. Il accepte le commandement des armées contre la garantie de préserver sa fonction en temps de paix. Les Israélites y consentent. Jephtha prend congé de son épouse Storgè qui s’inquiète de ce que l’avenir leur réserve. Hamor offre son amour à Iphis, la fille de Jephtha ; elle l’accepte volontiers. Mais le combat approche, et ils doivent se préparer. Aussi excité qu’angoissé par la perspective de la bataille, Jephtha propose à Jéhovah un marché : s’il remporte la victoire, il lui sacrifiera le premier qui viendra l’accueillir après le combat. Les Israélites prient pour une heureuse issue de la guerre, alors que Storgè est hantée par des visions d’horreur. Iphis la console. Dès lors que le roi des Ammonites a rejeté toute tractation, la parole est à Jéhovah.

 

Acte II

Hamor apporte à Iphis la bonne nouvelle : le ciel a déversé des légions de chérubins armés, permettant aux Israélites de terrasser l’ennemi. Iphis prépare un accueil triomphal à son père, tandis que Jephtha et les Israélites célèbrent la victoire. On vient saluer le héros, Iphis avance en tête du cortège. Jephtha, bouleversé, avoue son fatal serment : Iphis doit être sacrifiée. Storgè, horrifiée, refuse de se soumettre, alors que Hamor propose sa propre vie en échange de celle d’Iphis. Storgè, Hamor et Zebul supplient Jephtha d’épargner sa fille. Mais Iphis est déjà au courant du verdict, et s’y soumet sans murmurer. Une douleur immense déchire le cœur de Jephtha.

 

Acte III

Jephtha prie pour le salut de l’âme d’Iphis. Cette dernière prend congé de la vie. Les prières de tout le peuple l’accompagnent. Avant le coup fatal, un ange apparaît, porteur d’une bonne nouvelle : Iphis vivra, mais pure et vierge, à jamais vouée à Dieu. Jephtha bénit le nom du Seigneur.

Programme et distribution

Opéra chanté en anglais, surtitré en français et en anglais
Durée de l’ouvrage environ 2h40

 

Michael Spyres | Jephtha
Joyce DiDonato | Storgé
Mélissa Petit | Iphis
Jasmin White | Hamor

 

Francesco Corti | direction
il Pomo d’Oro

Théâtre des Champs-Élysées

Le Bâtiment

 

Le Théâtre des Champs-Elysées est sans conteste l’un des plus beaux lieux de spectacle parisiens. Construit en 1913, il a la particularité d’avoir été conçu par un groupe d’artistes : les architectes Henry Van de Velde puis Auguste Perret, le peintre et sculpteur Antoine Bourdelle, le peintre Maurice Denis, ainsi que le cristallier René Lalique pour ne citer que les principaux d’entre eux. Il fut le premier théâtre parisien à être entièrement construit en béton armé.

La restauration de la Grande Salle consacrée aux représentations lyriques, aux concerts symphoniques et à la danse fut décidée en 1985. Deux ans plus tard, le 23 septembre 1987, le Théâtre rouvrait ses portes, entièrement rénové. Quinze ans après ces importants travaux il a été décidé d’entreprendre une nouvelle campagne de rénovation, mais afin d’éviter la fermeture complète du théâtre pendant une saison entière, les travaux s’effectuent désormais par étape pendant la période estivale. Il s’agit alors de remplacer des équipements vieillissant, de remédier à l’usure de certaines parties importantes du théâtre et d’améliorer le confort des spectateurs et des artistes lors de leur venue. Ainsi ces dernières années, les travaux ont notamment concerné la rénovation du marbre de la façade, le remplacement de la moquette de la salle par du parquet, l’installation d’un nouveau décor de concert entièrement en bois permettant une très nette amélioration de l’acoustique, la fosse d'orchestre et les dessous de scène .

Le Théâtre des Champs-Elysées est désormais un outil de travail moderne recevant chaque année près de 300.000 spectateurs et quelques milliers d’artistes et de collaborateurs.

Le Théâtre des Champs-Elysées, fleuron de l’architecture française du XXème siècle, fut dès 1953 l’un des premiers édifices du patrimoine architectural contemporain à être classé parmi les Monuments Historiques. Depuis 1970 la Caisse des Dépôts est propriétaire de l’ensemble du bâtiment du 15 avenue Montaigne et principal mécène du Théâtre.

 

Comment venir:

 

Objets trouvés 01 49 52 50 59

Métro station Alma-Marceau (ligne 9) 
ou Franklin-Roosevelt (ligne 1)
RER station Pont de l'Alma (ligne C)
Bus lignes 42, 63, 72, 80, 92

Station de taxi Place de l'Alma, angle avenue George V
Station Vélib' en face du Théâtre

Parc de stationnement Alma-George V / Forfait spectacle entrée angle avenue George V et avenue Montaigne. Forfait valable pour la durée du spectacle et une heure offerte sur la durée du stationnement. Règlement dès l'arrivée dans le Parc de stationnement. Sortie directe sans attente.

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