La bohème

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Décembre 2025
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Compositeur Giacomo Puccini. Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica. Scène de la vie de bohème.

Opéra en quatre tableaux (1896)

Recommandé pour les 10 ans et plus.

En italien avec surtitres en anglais et en allemand.

 

Cœur brisé, chagrin d'amour, tout le tralala – quatre artistes affamés – amour dans un pauvre grenier – les boulevards chics où les gens vivent la vie avec un grand "L", mais Mimi est destinée à mourir. Sa petite main : glacée ! La production incroyablement opulente et éternellement valide d'Otto Schenk continue de fasciner le public. Tout Paris est ici magiquement transporté sur scène. Si beau qu'on pourrait pleurer !

 

Argument

Premier tableau

Rodolfo, Marcello, Schaunard et Colline, quatre artistes de la « bohème », partagent une mansarde insalubre. Rodolfo est poète alors que Marcello, artiste peintre, entretient une liaison avec la belle et riche Musetta. Ils doivent payer le loyer mais ils n'ont plus un sou.

Marcello est en train de peindre pendant que Rodolfo regarde par la fenêtre. Afin de se réchauffer, ils brûlent le drame de Rodolfo, encore à l'état de manuscrit. Colline, le philosophe, entre, en colère. Il n'a pas réussi à mettre en gage ses livres. Schaunard, le musicien arrive dans la pièce avec nourriture, cigares, argent, fruits d'un travail avec un excentrique gentleman anglais. En train de se jeter sur la nourriture, les autres l'écoutent difficilement raconter son histoire. Schaunard les interrompt. Il repousse le repas en déclarant qu'ils vont plutôt aller fêter leur bonne fortune en dînant au Café Momus.

Alors qu'ils boivent, le propriétaire, Benoît, fait son apparition avec l'intention de collecter le loyer. Ils le saoulent. Benoît en vient à raconter ses amours et à révéler l'existence d'une maîtresse, alors qu'il est marié. Feignant une grande indignation, les locataires le mettent dehors.

Rodolfo reste seul pour finir un article qu'il doit rendre sous peu. Ses trois amis sont descendus et l'attendent. Une femme frappe à la porte. C'est une voisine. Elle demande de l'aide car sa bougie s'est éteinte et qu'elle n'a pas d'allumettes. Sa chandelle rallumée, elle se rend compte qu'elle vient de perdre sa clé. Les deux bougies s'éteignent. Les voisins se retrouvent plongés dans l'obscurité. Rodolfo empoche la clé car il désire passer plus de temps avec cette femme. Il se saisit de la main glacée de sa voisine, se présente et déclare son amour (« Che gelida manina/Quelle petite main glacée »). Mimì, c'est en fait le surnom de cette femme, lui répond sur le même mode (« Mi chiamano Mimì/Ils m'appellent Mimi »). En bas, les amis de Rodolfo s'impatientent. Rodolfo suggère de rester dans la mansarde mais Mimi décide de l'accompagner. L'acte se clôt par la sortie du couple de l'appartement dans un duo d'amour (« O Soave Fanciulla/O douce jeune fille »).

 

Deuxième tableau

Dans le Quartier latin.

Une grande foule s'est pressée, des vendeurs de rue essaient de retenir l'attention (Chœur « Aranci, datteri! Caldi i marroni/Oranges, dattes! Marrons chauds »1). Les amis apparaissent, pleins de gaieté. Rodolfo achète à Mimì un bonnet. Des Parisiens bavardent avec des amis et marchandent avec les vendeurs, des enfants s'exclament devant les jouets de Parpignol. Les amis entrent au Café Momus.

Tandis qu'ils dînent au Café, Musetta, autrefois la maîtresse de Marcello, arrive avec un riche et vieux conseiller d'État, Alcindoro. Elle parle à ce dernier comme à un petit animal. Il est évident qu'elle est lassée de lui. À la joie des Parisiens et, pour le plonger dans l'embarras, elle entonne une chanson osée « Quando men vo/Quand je vais le long ». Elle espère retenir l'attention de Marcello et y réussit pleinement : Marcello n'en peut plus de jalousie. Afin d'être débarrassée d'Alcindoro pour un moment, Musetta prétend souffrir d'un pied et l'envoie chez le cordonnier. Durant l'ensemble qui suit, Musetta et Marcello tombent dans les bras l'un de l'autre et se réconcilient.

L'addition est présentée aux protagonistes. À leur consternation, ils se rendent compte que l'argent de Schaunard ne suffit pas. Musetta, rusée, met l'addition complète sur le compte d'Alcindoro. Un bruit de soldats se fait entendre. Marcello et Colline s'emparent de Musetta et la portent sur leurs épaules alors que la foule applaudit. Lorsque tous ont disparu, Alcindoro est de retour avec la chaussure réparée, tout en cherchant Musetta. Le serveur lui présente la facture. Alcindoro, devant la somme réclamée, s'effondre dans un fauteuil.

 

Troisième tableau

À la Barrière d'Enfer.

Des camelots franchissent les barrières et entrent dans la ville. Parmi eux se trouve Mimì, toussant violemment. Elle est à la recherche de Marcello, qui vit dans une petite taverne. Il peint pour le propriétaire des lieux. Mimì lui raconte ses difficultés avec Rodolfo, qui l'a quittée cette nuit (« O buon Marcello, aiuto!/Bon Marcello, aide! »). Marcello lui révèle que Rodolfo est endormi à l'intérieur. Cependant celui-ci vient juste de se lever et cherche son ami. Mimì se cache et écoute Rodolfo raconter à Marcello qu'il est parti parce que Mimì n'arrête pas de jouer les coquettes. Mais, finalement, il avoue la véritable raison : il craint que sa compagne ne soit atteinte d'une maladie la dévastant lentement (sûrement la tuberculose). Rodolfo, trop pauvre, ne peut se révéler d'aucun secours pour elle. Il espère que sa rudesse va amener Mimì à chercher un autre homme, plus fortuné. Mimì, qui a tout entendu, ne peut s'empêcher, en toussant, de révéler sa présence. Rodolfo et Mimì chantent leur amour perdu. Ils élaborent des projets pour se séparer amicalement (Mimì : « Donde lieta uscì/D'où il est content qu'il soit sorti »), mais leur amour est trop fort. Ils en arrivent à un compromis : ils se sépareront au printemps, à la saison des fleurs. Pendant ce temps, Marcello a rejoint Musetta, et le couple se dispute avec férocité (Quatuor Mimì, Rodolfo, Musetta, Marcello : « Addio dolce svegliare alla mattina!/Au revoir doux réveil du matin! »).

 

Quatrième tableau

De retour dans la mansarde.

Marcello et Rodolfo sont apparemment en train de travailler. En fait, ils ressassent la perte de leurs amours (Duo: "O Mimì, tu più non torni/O Mimi, tu ne reviens plus"). Schaunard et Colline arrivent avec un dîner frugal et tous font semblant d'être attablés à un mirifique banquet. Ils dansent et chantent. Musetta arrive et apporte des nouvelles : Mimì, qui avait pris un riche protecteur, vient de le quitter. Musetta l'a trouvée errant par les rues, sévèrement affaiblie par sa maladie. Elle la ramène dans la mansarde. Mimì est installée dans un fauteuil. Marcello et Musetta partent céder les boucles d'oreille de cette dernière pour acheter un remède. Colline va lui aussi mettre son pardessus en gage (Colline: "Vecchia zimarra/Vieux manteau"). Schaunard, pressé par Colline, quitte lui aussi la pièce en silence pour laisser Mimì et Rodolfo ensemble. Seuls, ils se rappellent leur bonheur passé. (Duo, Mimì et Rodolfo: "Sono andati ?/Sont-ils partis?"). Ils revivent leur première rencontre - les bougies, la perte de la clé... Pour la plus grande joie de Mimì, Rodolfo lui montre le petit chapeau qu'il lui avait acheté. Il l'avait gardé en souvenir. Les autres reviennent avec un manchon pour réchauffer ses mains et des médicaments. Ils avertissent Rodolfo qu'ils ont appelé un médecin, mais Mimì est déjà évanouie. Alors que Musetta prie, Schaunard voit Mimì et croit qu’elle est déjà décédée. Rodolfo devine ce qui va arriver ensuite. Il crie avec désespoir le prénom de son amour.

Dans une mansarde parisienne.

Programme et distribution

Durée estimée : 2 heures 40 minutes
Chef d’orchestre : Nicola Luisotti
Mise en scène : Otto Schenk
Décors : Rudolf Heinrich
Chœur : Franz Obermair

Mimì : Sonya Yoncheva
Musetta : Juliana Grigoryan
Rodolfo : Benjamin Bernheim
Marcello : Andrzej Filończyk
Schaunard : Germán Olvera
Colline : Roberto Tagliavini
Parpignol : Michael Butler
Benoît : Christian Rieger
Alcindoro : Martin Snell
Un douanier : Armand Rabot
Sergent des douanes : Zhe Liu

Orchestre de l’Opéra d’État de Bavière
Chœur de l’Opéra d’État de Bavière
Chœur d’enfants de l’Opéra d’État de Bavière

Théâtre national de Munich

Le Théâtre national de Munich (en allemand: Nationaltheater München) est un opéra en Max-Joseph-Platz à Munich, Allemagne. C'est la maison de l'Opéra d'État de Bavière et le Bayerisches Staatsballett (Ballet de l'État de Bavière). 

 

L'Opéra d'État de Bavière effectue également dans le Prinzregententheater, qui a ouvert en 1901 et, comme le Festspielhaus de Bayreuth, est construit selon les spécifications de Richard Wagner, et au Théâtre Cuvilliés à la Residenz, construit en 1751-1753 et décrit par Thierry Beauvert comme «un joyau rococo ". 

 

Le Théâtre national est très facile d'accès en voiture et en transport en commun MVV. 

 

En transports en commun MVV 

S-Bahn: S: 1 - 8 Marienplatz 
U-Bahn: U 3, 6 Marienplatz, U 3 - 6 Odeonsplatz 
Bus: 52, 131 Marienplatz, 100 Odeonsplatz 
Straßenbahn: 19 Nationaltheater 

Le jour de la représentation, les détenteurs de billets réguliers sont autorisés à utiliser les transports en commun fournies par le Münchner Verkehrsverbund (MVV). Ce service commence à 15 heures, respectivement trois heures avant l'exécution commence et se termine avec l'heure de clôture de la MVV. 

 

En voiture 

Prenez l'Altstadt-Ring pour Maximilianstrasse. 

Garage Max-Joseph-Platz: ouvert du lundi au dimanche de 6h00 à 02h00 

Vous pourrez profiter du parking taxe spéciale de théâtre de 10 euros, - de 18h00 à 08h00 en présentant vos billets d'entrée.

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