La Chauve-Souris

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Die Fledermaus / La Chauve-souris - Johann Strauss
Comédie lyrique en trois actes
Livret de Carl Haffner et Richard Genée d'après le vaudeville « Le Réveillon » de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Interprétée en allemand avec des surtitres en allemand et en anglais
Première : 18 décembre 2003

 

Une histoire pétillante d'ironie et de champagne, le tout dansé sur des airs de valse.

 

Avis
Veuillez noter qu'il peut y avoir des limitations de visibilité dans les premières rangées de l'orchestre ainsi que dans les sièges des 4e et 5e niveaux pendant certaines scènes.

 

 

Argument

L'action se passe à Vienne, à la fin du xixe siècle7

 

Acte 1 : dans la maison de la famille Eisenstein[modifier | modifier le code]

On entend, venant du dehors, une sérénade chantée par Alfred, adressée à Rosalinde (épouse de Gabriel von Eisenstein) , avec qui il a eu autrefois une liaison (Täubchen das entflattert ist). Adèle, la servante, fait son entrée, tenant à la main une lettre de sa sœur Ida. Celle-ci, qui fait partie d'une troupe de ballet, l'invite à la rejoindre à une soirée donnée chez un riche aristocrate russe, le prince Orlofsky. Adèle est tout excitée et décide de demander à sa maîtresse la permission de s'absenter en prétendant devoir rendre visite à sa tante malade.

 

Mais Rosalinde est bouleversée par la sérénade d'Alfred, d'autant plus que son mari doit le soir même se rendre à la prison, car il a été condamné à une peine de cinq jours pour outrage à fonctionnaire. Elle ne peut pas se passer de sa domestique dans ces circonstances. Adèle quitte la pièce en pleurant, et Alfred entre. Il réussit à convaincre Rosalinde d'accepter qu'il lui rende visite une fois que son mari sera parti en prison.

 

À peine est-il parti qu'Eisenstein entre, en compagnie de son avocat, le Dr Blind. Ce dernier s'est montré si maladroit que la peine de prison d'Eisenstein est passée de cinq à huit jours, et Eisenstein est naturellement furieux (Nein, mit solchen Advocaten). L'avocat s'en va, et Eisenstein ordonne à Adèle de lui commander un bon repas, et à Rosalinde d'aller lui chercher de vieux habits qu'il portera en prison.

 

Entre le Docteur Falke, un ami d'Eisenstein, qui lui propose de se rendre costumé à la soirée du prince Orlofsky, avant de se rendre en prison (Komm mit mir zum Souper). Eisenstein accepte, et lorsque Rosalinde revient avec les vieux habits, elle est très étonnée qu’Eisenstein lui annonce que finalement, il se rendra en prison en tenue de soirée. Il quitte la maison après des adieux déchirants entrecoupés d'un air de polka, et Rosalinde annonce à Adèle qu'elle peut finalement disposer de sa soirée.

 

Adèle partie, le champ est libre pour Alfred, qui se met à l'aise et se sert à boire (Trinke, Liebchen, trinke schnell). Mais Frank, le nouveau gouverneur de la prison, arrive pour emmener Eisenstein. Pour ne pas être compromise, Rosalinde est obligée de prétendre qu'Alfred est son époux (Mein Herr, was dächten Sie von mir), et celui-ci accepte de se laisser mener en prison, non sans en profiter pour obtenir plusieurs « baisers d'adieu » (Mein schönes, großes Vogelhaus).

 

Acte 2 : chez le prince Orlofsky

La fête bat son plein (Ich Iade gern mir Gäste ein). Falke arrive avec Eisenstein, qui se présente sous le nom de « marquis Renard ». Il est très étonné car il croit reconnaître Adèle, la servante de sa femme, parmi les invitées. Mais Adèle entonne un air (Mein Herr Marquis) dans lequel elle s'étonne qu'on puisse prendre pour une domestique une personne aussi distinguée qu'elle, et se moque d'Eisenstein, en compagnie des autres invités. Frank est également présent à la soirée, et prétend être un Français, le « chevalier Chagrin ».

 

Eisenstein ne reconnait pas Rosalinde, qui arrive, à l'instigation de Falke, masquée, en prétendant être une comtesse hongroise. Rosalinde est naturellement très surprise de constater qu'Eisenstein n'est pas en prison. Eisenstein flirte avec sa femme, et celle-ci finit par lui soutirer sa montre (Dieser Anstand, so manierlich).

 

Lors du souper, Eisenstein raconte la mauvaise farce qu'il a faite à son ami Falke lors du dernier carnaval : Falke était déguisé en chauve-souris, et Eisenstein l'abandonna endormi, ce qui l'obligea ensuite à regagner son domicile sous son déguisement, en plein jour, sous les railleries des passants.

 

La soirée se termine dans la joie, par un hymne au champagne (Im Feuerstrom der Reben) et tous les invités se congratulent (Brüderlein). Eisenstein et Frank partent au petit matin pour rejoindre la prison, ignorant chacun l'identité de l'autre.

 

Acte 3 : à la prison

Frank rejoint son bureau à la prison. Adèle arrive, en compagnie de sa sœur Ida, elle souhaite devenir actrice et demande au « chevalier » de l'aider dans sa reconversion (Spiel' ich die Unschuld vom Lande). Eisenstein arrive, et Frank a beaucoup de peine à admettre que le marquis Renard est en fait Eisenstein, et se demande qui est le « Eisenstein » qu'il a emprisonné la veille. Eisenstein se le demande aussi, et il emprunte la perruque de son avocat le Dr Blind qui vient d'arriver afin de tirer l'affaire au clair.

 

Rosalinde arrive enfin, pour faire sortir Alfred de prison. Eisenstein, toujours déguisé, les interroge. Rosalinde se plaint de l'infidélité de son mari. Eisenstein se découvre, mais est confondu lorsque Rosalinde sort la montre, preuve de son inconduite avec la « comtesse hongroise ». Falke explique avoir voulu piéger son ami, c'est la vengeance de la chauve-souris !

Programme et distribution

Gabriel von Eisenstein : Christoph Pohl (31 décembre 2024, 1er, 4 janvier 2025), Jürgen Müller (10, 17 janvier 2025)
Rosalinde : Flurina Stucki
Alfred : Mario Lerchenberger
Prince Orlofsky : Josy Santos
Adele : Jasmin Delfs
Dr. Falke : Rafael Fingerlos
Frank : Matthias Henneberg
Dr. Blind : Gerald Hupach
Ida : Cornelia Butz, Gundula Rosenkranz
Frosch : Wolfgang Stumph

 

Direction musicale : Marcus Merkel
Mise en scène : Günter Krämer
Scénographie : Gisbert Jäkel
Costumes : Falk Bauer
Éclairage : Jan Seeger
Chorégraphie : Otto Pichler
Chœur : Jan Hoffmann

 

Chœur de l'Opéra d'État de Saxe à Dresde
Orchestre de l'État de Saxe à Dresde

Galerie de photos
Semperoper Dresden/Klaus Gigga
© Semperoper Dresden/Klaus Gigga
Semperoper Dresden/Klaus Gigga
© Semperoper Dresden/Klaus Gigga
Semperoper Dresden/Klaus Gigga
© Semperoper Dresden/Klaus Gigga

Semperoper Dresden

Le Semperoper est l'opéra de la Sächsische Staatsoper Dresden (Saxe Opéra d'État) et la salle de concert de la Staatskapelle de Dresde (Saxe Orchestre d'État). Il abrite également le ballet Semperoper. Le bâtiment est situé près de la rivière Elbe dans le centre historique de Dresde, en Allemagne.

L'opéra a été construit par l'architecte Gottfried Semper en 1841 Après un incendie dévastateur en 1869, l'opéra a été reconstruit, en partie encore par Semper, et achevé en 1878, L'opéra a une longue histoire de premières, y compris les grands travaux par Richard Wagner et Richard Strauss.

La première maison d'opéra à l'emplacement du Semperoper d'aujourd'hui a été construit par l'architecte Gottfried Semper. Il a ouvert le 13 Avril 1841 un opéra de Carl Maria von Weber. Le style du bâtiment lui-même est débattue parmi d'autres, car il a des caractéristiques qui apparaissent dans trois styles; Début de la Renaissance et du Baroque, avec des piliers de style corinthien typiques de la renaissance grecque classique. Peut-être que le label le plus approprié pour ce style serait éclectisme, où les influences de plusieurs styles sont utilisés, une pratique plus courante au cours de cette période. Néanmoins, le bâtiment de l'opéra Semper de la première, est considérée comme l'une des plus belles maisons d'opéra européennes.

Semperoper Dresden
Semperoper Dresden/Klemens Renner
© Semperoper Dresden/Klaus Gigga
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