La Flûte enchantée

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Un opéra allemand en deux actes (1791)

 

Papageno veut Papagena - Tamino sa Pamina. Mais le chemin vers l’amour n’est pas simple ! Tout le monde doit traverser des épreuves difficiles. Ils doivent même se prononcer contre le meurtre et le suicide, se passer de nourriture et de boisson et parfois même de parler et de chanter. Les objets qui les aident à survivre au danger sont une flûte et un ensemble de cloches magiques. L'opéra le plus connu au monde dans une production d'une beauté classique, l'héritage du metteur en scène August Everding. Le serpent crache toujours du « vrai » feu, la Reine de la Nuit est toujours en réalité un monarque « flamboyant ». Le portrait de scène (de Jürgen Rose) est merveilleusement beau. La magie de cet opéra opère vraiment ici.

 

- recommandé pour les 6 ans et plus

 

Argument

Le premier volet, joué adagio, débute par un enchaînement ascendant de trois accords, entrecoupés de courts silences. Ces accords sont eux-mêmes répétés trois fois chacun lorsqu'ils sont repris plus loin (à peu près à mi-parcours de cette ouverture). Ils rappellent les coups frappés à l'entrée de la loge maçonnique et rendent ainsi manifestes les trois points de la franc-maçonnerie (voir la section Analyse esthétique). En effet, Mozart, qui était franc-maçon, avait décidé de faire l'apologie de cet ordre initiatique, dans une œuvre qui lui est entièrement consacrée.

 

Acte I

En voyage dans un pays inconnu, le prince Tamino s'égare puis est attaqué par un serpent (en allemand « Schlange »). Se sachant perdu, il perd connaissance. C'est alors que passent les trois dames d'honneur de la Reine de la nuit. Elles tuent le serpent puis célèbrent la beauté du jeune homme inanimé. Elles décident d'aller porter la nouvelle à leur reine mais se querellent, chacune d'elles voulant rester près de Tamino proposant aux deux autres de porter le message. Après s'être disputées, elles disparaissent. Le prince se réveille et voit le corps inanimé du monstre. Se demandant s'il a rêvé ou si quelqu'un lui a sauvé la vie, il entend soudain un air de flûte de Pan (Faunenflötchen, ou Waldflötchen : petite flûte de la forêt). Il se cache et voit arriver l'oiseleur Papageno. Au cours de leur premier dialogue, Papageno se vante d'avoir tué le serpent. Les trois dames réapparaissent et le punissent de ce mensonge en lui donnant de l'eau à la place du vin et une pierre à la place du pain sucré qu'elles lui donnent d'habitude. Pour finir, elles le réduisent au silence en lui fermant la bouche avec un cadenas d'or.

Les trois dames révèlent à Tamino qu'elles lui ont sauvé la vie. Elles lui parlent ensuite de Pamina, la fille de la Reine de la nuit, lui montrent son portrait puis, de nouveau, disparaissent. À la vue du portrait, Tamino tombe amoureux de la jeune fille et songe au bonheur qui l'attend. Réapparaissent les trois dames qui lui disent de qui Pamina est prisonnière. Aussitôt, Tamino veut la délivrer. La Reine de la nuit apparaît alors dans un grondement de tonnerre et lui narre son désespoir de voir sa fille prisonnière (c'est l'air O zittre nicht, mein lieber Sohn : O ne tremble pas, mon cher fils). Elle dit finalement à Tamino que si elle le voit revenir vainqueur, Pamina sera sienne pour l'éternité puis disparaît. Tamino s'interroge alors sur ce qu'il a vu et prie les Dieux de ne pas l'avoir trompé.

Apparaît alors Papageno, triste de ne plus pouvoir parler. Les trois dames réapparaissent et le libèrent de son cadenas, en lui faisant promettre de ne plus mentir. Elles remettent également à chacun un instrument qui leur est envoyé par la Reine. Tamino se voit offrir une flûte enchantée, tandis que Papageno reçoit un carillon magique[4]. Ces instruments les aideront à triompher des épreuves qui les attendent. Les deux hommes partent chacun de son côté en quête de Pamina .

Dans le palais de Sarastro, le serviteur maure Monostatos poursuit désespérément Pamina de ses assiduités. Survient Papageno. Le Maure et l'oiseleur se trouvent face à face. Chacun effraie l'autre, croyant être en présence du Diable. Monostatos s'enfuit. Papageno se trouve seul avec Pamina. Il lui révèle alors qu'un prince va venir la délivrer (il ajoute que le prince est devenu follement amoureux d'elle en voyant son portrait). Pamina lui fait un compliment sur son grand cœur. Touché par ces paroles, Papageno raconte alors sa tristesse de ne pas encore avoir trouvé sa Papagena. Pamina le réconforte. La princesse et l'oiseleur s'accordent pour chanter la beauté de l'amour avant de s'enfuir.

Pendant ce temps, conduit par trois garçons qui lui recommandent de rester « ferme, patient et discret », Tamino est mené vers les trois temples de la Sagesse, de la Raison et de la Nature. Tamino se voit refuser l'entrée des deux premiers temples. Un prêtre s'adresse à lui pour lui expliquer que Sarastro n'est pas un monstre comme la Reine de la nuit le lui a décrit, mais qu'il est au contraire un grand sage. Tamino, saisi par la solennité de la cérémonie, veut la comprendre et se met à poser des questions aux prêtres. Il saisit sa flûte magique et en accompagne son chant. Il se retrouve alors entouré de bêtes sauvages sorties de leur repaire, et qui viennent se coucher à ses pieds, charmées par le son de l'instrument. Seule Pamina ne répond pas aux sons cristallins de la flûte, mais Papageno répond à Tamino sur sa flûte de Pan. Réjoui, le prince essaie de les rejoindre.

De leur côté, Papageno et Pamina espèrent retrouver Tamino avant que Monostatos et ses esclaves les rattrapent. Les voici qui surgissent tout à coup. Le Maure ordonne que les fugitifs soient enchaînés. Papageno se rappelle qu'il possède un carillon magique et s'en sert pour envoûter Monostatos et ses esclaves, qui se mettent à danser et à chanter avant de disparaître à leur tour. Une fanfare de trompettes interrompt soudain le silence : c'est Sarastro suivi d'une procession de prêtres. Papageno tremble de peur et demande à Pamina ce qu'il faut dire. Pamina répond qu'il faut dire la vérité même s'il leur en coûte et s'agenouille devant Sarastro. Comme elle a décidé de dire la vérité, elle explique alors à Sarastro qu'elle tente d'échapper à Monostatos. Celui-ci refait alors son apparition, traînant avec lui Tamino qu'il a capturé. Aussitôt qu'ils se voient, Pamina et Tamino se jettent dans les bras l'un de l'autre en présence de Monostatos et des prêtres. Ce dernier les sépare et se prosterne devant Sarastro pour ensuite vanter ses mérites personnels. Il s'attend à être récompensé, mais est au contraire condamné à recevoir soixante-dix-sept coups de fouet.

Sarastro ordonne alors que Papageno et Tamino soient conduits au Temple des Épreuves.

 

Acte II

Sarastro annonce aux prêtres que les Dieux ont décidé de marier Tamino et Pamina. Mais auparavant, Tamino, Pamina et Papageno devront traverser des épreuves avant de pénétrer dans le Temple de la Lumière qui leur permettra de contrer les machinations de la Reine de la nuit. Sarastro prie Isis et Osiris d'accorder aux candidats la force de triompher de ces épreuves.

Les prêtres interrogent Tamino et Papageno sur leurs aspirations. Celles de Tamino sont nobles, tandis que Papageno n'est intéressé que par les plaisirs de la vie, y compris par l'idée de trouver une compagne. Leur première épreuve consiste en une quête de la Vérité. Les prêtres leur enjoignent de conserver le silence complet et les laissent seuls. C'est alors qu'apparaissent les trois dames de la Reine de la nuit. Tamino leur oppose un silence résolu, mais Papageno ne peut s'empêcher de leur parler. Les prêtres réapparaissent pour féliciter Tamino et gronder la faiblesse de Papageno.

Pendant ce temps, Pamina est étendue, assoupie dans un jardin. C'est alors qu'entre Monostatos, décidé à attenter à nouveau à la vertu de la jeune fille. La Reine de la nuit apparaît alors dans un coup de tonnerre, faisant fuir Monostatos. Elle donne un poignard à sa fille et la somme de tuer Sarastro, menaçant même de la renier si elle ne lui obéit pas (Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen : La vengeance de l'Enfer bouillonne dans mon cœur).

Et la Reine de la nuit disparaît. Monostatos revient alors vers Pamina et tente de la faire chanter. Mais Sarastro apparaît et renvoie Monostatos sans ménagement. Le Maure décide d'aller trouver la mère de Pamina. Sarastro déclare alors à Pamina qu'il fera payer sa mère.

Dans une pièce sombre, les prêtres ont une nouvelle fois demandé à Tamino et Papageno de garder le silence. Comme toujours Papageno ne peut se maîtriser et engage la conversation avec une vieille femme qui se présente à lui. Elle disparaît avant de lui avoir dit son nom.

Pamina entre et, ignorante de leur vœu de silence, s'approche des deux hommes. Mais elle désespère de ne recevoir aucune réponse de leur part. Croyant que Tamino ne l'aime plus, elle sort le cœur brisé.

Les prêtres réapparaissent et proclament que Tamino sera bientôt initié. Sarastro le prépare à ses dernières épreuves. Pamina est introduite les yeux bandés après qu'on lui a dit qu'elle verrait Tamino pour qu'il lui fasse un dernier adieu. Il s'agit en fait d'une épreuve et Sarastro s'applique à rassurer Pamina, mais elle est trop abattue pour comprendre le sens de ses paroles.

Pendant ce temps, Papageno se voit accorder le droit de réaliser un vœu. Il demande un verre de vin, mais prend conscience qu'il aimerait par-dessus tout avoir une compagne. Il chante alors son désir en s'accompagnant de son carillon magique. La vieille femme réapparaît, et menace Papageno des pires tourments s'il ne consent pas à l'épouser. Il lui jure alors fidélité et elle se transforme en une jeune et belle femme. Mais un prêtre les sépare sous prétexte que Papageno ne s'est pas encore montré digne d'elle.

Dans un jardin, les trois garçons annoncent l’avènement d'une ère nouvelle, de lumière et d'amour. Ils voient soudain Pamina, agitée par des idées de suicide. Ils la sauvent et la rassurent sur l'amour de Tamino.

Les prêtres conduisent Tamino vers ses deux dernières épreuves : celle du feu et celle de l'eau. Pamina se joint à lui, et le guide à travers ses dernières épreuves. Ils sont accueillis triomphants par Sarastro et les prêtres.

De son côté, Papageno est toujours à la recherche de Papagena. Désespéré, l'oiseleur envisage de se pendre à un arbre. Les trois garçons apparaissent alors, et lui suggèrent d'utiliser son carillon magique pour attirer sa compagne. Profitant de ce qu'il joue de l'instrument, les trois garçons vont quérir Papagena et l'amènent à son amoureux. Après s'être reconnu, le couple peut enfin converser dans la joie.

À la faveur de l'obscurité, Monostatos mène la Reine de la nuit et ses dames vers le temple pour une dernière tentative contre Sarastro. Mais le ciel est alors inondé de lumière et elles s'évanouissent dans les ténèbres ainsi que lui. Sarastro et le chœur des prêtres apparaissent pour vanter les mérites des nouveaux initiés, et louer l'union de la force, de la beauté et de la sagesse (Stärke, Schönheit, Weisheit).

Programme et distribution

Compositeur Wolfgang Amadeus Mozart. Livret d'Emanuel Schikaneder.

En langue allemande. Sans surtitres en raison de la scénographie.

Durée environ 3 heures 15 minutes

 

Chef d’orchestre : Christopher Moulds
Mise en scène : August Everding
Décors : Jürgen Rose
Lumières : Michael Bauer
Chorégraphie : Beate Vollack
Chef de chœur : Franz Obermair

Sarastro : Christof Fischesser
Tamino : Bogdan Volkov
L’Orateur : Martin Snell
Reine de la Nuit : Jessica Pratt
Pamina : Erika Baikoff
Première Dame : Alexandra Lowe
Deuxième Dame : Meg Brilleslyper
Troisième Dame : Natalie Lewis
Trois Garçons : Soliste(s) du Chœur de Garçons de Tölz
Papageno : Vitor Bispo
Papagena : Elene Gvritishvili
Monostatos : Kevin Conners
Premier Homme en armure : Samuel Stopford
Deuxième Homme en armure : Roman Chabaranok
Premier Prêtre : Martin Snell
Deuxième Prêtre : Samuel Stopford
Troisième Prêtre : Jurij Diez
Quatrième Prêtre : Markus Baumeister
Trois Esclaves : Markus Baumeister, Jurij Diez

Orchestre d'État de Bavière
Chœur de l'Opéra d'État de Bavière

Théâtre national de Munich

Le Théâtre national de Munich (en allemand: Nationaltheater München) est un opéra en Max-Joseph-Platz à Munich, Allemagne. C'est la maison de l'Opéra d'État de Bavière et le Bayerisches Staatsballett (Ballet de l'État de Bavière). 

 

L'Opéra d'État de Bavière effectue également dans le Prinzregententheater, qui a ouvert en 1901 et, comme le Festspielhaus de Bayreuth, est construit selon les spécifications de Richard Wagner, et au Théâtre Cuvilliés à la Residenz, construit en 1751-1753 et décrit par Thierry Beauvert comme «un joyau rococo ". 

 

Le Théâtre national est très facile d'accès en voiture et en transport en commun MVV. 

 

En transports en commun MVV 

S-Bahn: S: 1 - 8 Marienplatz 
U-Bahn: U 3, 6 Marienplatz, U 3 - 6 Odeonsplatz 
Bus: 52, 131 Marienplatz, 100 Odeonsplatz 
Straßenbahn: 19 Nationaltheater 

Le jour de la représentation, les détenteurs de billets réguliers sont autorisés à utiliser les transports en commun fournies par le Münchner Verkehrsverbund (MVV). Ce service commence à 15 heures, respectivement trois heures avant l'exécution commence et se termine avec l'heure de clôture de la MVV. 

 

En voiture 

Prenez l'Altstadt-Ring pour Maximilianstrasse. 

Garage Max-Joseph-Platz: ouvert du lundi au dimanche de 6h00 à 02h00 

Vous pourrez profiter du parking taxe spéciale de théâtre de 10 euros, - de 18h00 à 08h00 en présentant vos billets d'entrée.

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