La Somnambule

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Mélodrame en deux actes. 

L'une des icônes les plus célébrées et durables du bel canto.

 

Trame

La scène représente un village suisse à une époque imprécise.

 

Acte I

Premier tableau : le village. Au fond du théâtre, se dresse le moulin de Teresa ; un torrent en fait tourner la roue.

On fête les noces d'Elvino et Amina, une orpheline élevée par Teresa. La seule à être mécontente est l'aubergiste Lisa : elle est elle aussi amoureuse du jeune rentier et refuse les avances d'Alessio, un autre jeune du village.

 

Arrive un gentilhomme qui semble bien connaître les lieux mais que personne parmi les villageois ne reconnaît. Il s'agit du comte Rodolfo, fils du défunt seigneur du château. Il s'installe à l'auberge de Lisa et adresse quelques compliments à Amina, lui disant que son visage lui rappelle celui d'une dame qu'il avait connue bien des années auparavant. Avant de le saluer, les villageois l'avertissent que le village est hanté par la sinistre présence d'un fantôme, mais l'homme, cultivé, prend leurs paroles pour de la pure superstition. Entretemps, les flatteries du comte ont excité la jalousie d'Elvino qui, resté seul avec elle, réprimande sa future épouse.

 

Deuxième tableau : une chambre à l'auberge. De face, une fenêtre, sur un côté, la porte d'entrée ; de l'autre un cabinet de toilette ; on aperçoit un sofa et un guéridon.

Dans sa chambre, Rodolfo est occupé à courtiser Lisa. On entend des pas, elle s'enfuit précipitamment mais reconnaît Amina qui, en état de somnambulisme, se rend dans la chambre du comte. La somnambule s'adresse affectueusement au gentilhomme, comme s'il s'agissait de son futur époux, décrivant d'un air extasié la prochaine cérémonie de son mariage, et lui demande enfin de l'embrasser. Rodolfo ne sait que faire : profiter de la situation, ou bien réveiller la somnambule ? Finalement, il quitte la chambre.

 

Quand un groupe de villageois surgit dans l'auberge pour saluer le comte dont ils ont finalement découvert l'identité, ils surprennent la jeune Amina étendue sur le divan. La confusion est à son comble. Elvino, bouleversé, rompt les fiançailles, pendant que la jeune fille se réveillant, inconsciente de ce qui est arrivé, ne peut trouver les mots pour se justifier.

 

Acte II

Premier tableau : une vallée ombragée entre le village et le château.

Pendant qu'un groupe de villageois se rend auprès du comte pour le convaincre de prendre la défense d'Amina, cette dernière espère trouver un peu de consolation et d'affection auprès de sa mère. Elle tombe sur Elvino. Celui-ci, déchiré par les événements, lui rappelle qu'elle a fait de lui le plus malheureux des hommes et lui arrache l'anneau de fiançailles.

 

Second tableau : le village du premier acte. Au fond du théâtre se dresse le moulin de Teresa ; un torrent en fait tourner la roue.

En vain, le comte Rodolfo tente d'expliquer aux villageois ce qu'est le somnambulisme et de faire revenir Elvino sur sa position. Le jeune homme, par dépit, a décidé d'épouser l'aubergiste Lisa. Le village est donc à nouveau en liesse à l'idée d'une possible cérémonie nuptiale mais quand Lisa et Elvino passent devant le moulin de Teresa, celle-ci accuse Lisa d'avoir commis la même faute qu'Amina, en amenant comme preuve un mouchoir appartenant à l'aubergiste et trouvé dans la chambre du comte Rodolfo.

 

Elvino se sent à nouveau trahi quand, à la stupeur générale, on voit Amina marcher en état de somnambulisme sur la corniche du toit de la maison. C'est la preuve que le comte Rodolfo avait raison. Contemplant les fleurs fanées qu'Elvino lui avait données la veille, la somnambule chante son amour malheureux (Ah! non credea mirarti), écoutée par tous, et quand elle se réveille, elle peut finalement embrasser à nouveau son aimé. Le village, de nouveau en liesse, se prépare pour les noces tant espérées.

Programme et distribution

Durée approximative - 3h

 

COMTE RODOLFO: Fernando Radó
TÉRESA : Carmen Artaza
AMINA : Nadine Sierra | 22, 25 et 28 avril et 2, 5 et 8 mai
AMINA: Caterina Sala | 16 avril et 7 mai
ELVINO: Xabier Anduaga | 22, 25 et 28 avril et 2, 5 et 8 mai
ELVINO: Omar Mancini | 16 avril et 7 mai
LISA : Sabrina Gardez
ALESSIO: Isaac Galán

 

MISE EN SCÈNE : Bárbara Lluch
CHORÉGRAPHIE : Danse Métamorphose (Iratxe Ansa et Igor Bacovich)
SCÉNOGRAPHIE : Christof Daniel Hetzer
CONCEPTION DES COSTUMES : Clara Peluffo Valentini
CONCEPTION LUMIÈRE : Urs Schönebaum
PRODUCTION : Gran Teatre del Liceu, Teatro Real, Nouveau Théâtre National de Tokyo et Teatro Massimo di Palermo
CHŒUR DU GRAN TEÂTRE DEL LICEU (PABLO ASSANTE, DIRECTEUR)
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU GRAN TEATRE DEL LICEU
CHEF D'OR : Lorenzo Passerini

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Gran Teatre del Liceu

Le Grand Théâtre du Lycée de Barcelone (en catalan Gran Teatre del Liceu), connu comme el Liceu, est le théâtre le plus ancien et prestigieux de la cité comtale, spécialement comme théâtre d'opéra, considéré comme un des plus prestigieux du monde.

Situé sur La Rambla de Barcelone, il a vu représentées, depuis plus de 150 ans, les œuvres les plus prestigieuses, interprétées par les meilleurs chanteurs du monde. Durant des décennies, il a été le symbole et le lieu de rencontre de l'aristocratie et de la bourgeoisie catalane.
 

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