Le Carnaval Baroque
Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
Opéra en version scénique
Programme et distribution
CATÉGORIE VIP : Meilleurs sièges de la salle avec un verre de champagne et un programme offerts.
CATÉGORIE PRESTIGE : Excellents sièges avec un verre de champagne et un programme offerts.
Anaïs Bertrand: Alto
Paco Garcia: Ténor
Martial Pauliat: Ténor
Igor Bouin: Baryton
Vincent Dumestre: Dramaturgie musicale, Direction musicale
Cécile Roussat: Design visuel, Mise en scène
Stefano Amori, Julien Lubek: Acteurs, mimes
Antoine Hélou: Mat chinois
Rocco Le Flem: Mat chinois
Max Spuhler: Acrobaties au sol
Victor Zachor: Acrobaties au sol, jonglage
Quentin Bancel: Jonglage, roue Cyr
Désiré Lubek: Acteur enfant
Louise Ayrton: Violon
Isaure Lavergne: Flûte, basson
Adrien Mabire: Cornet à bouquin
Lucas Peres: Viola da gamba, chitarrino
Michèle Claude: Percussion
Simon Guidicelli: Contrebasse
Vincent Dumestre: Théorbe, guitare, colascione
Julien Lubek: Collaboration artistique
Julie Coffinières: Masques
Mathilde Benmoussa: Maquillage
Patrick Naillet: Gestion de scène
Christophe Naillet: Gestion de scène et des lumières
Maxence Rapetti-Mauss: Conception des costumes
Chantal Rousseau: Conception des costumes
Émeline Jenger: Habilleuse
PROGRAMME
Carnaval à Venise : Arts du cirque, musique et danse au XVIIe siècle
Spectacle en italien avec surtitres en français et en anglais.
Maletti Litanie des Saints
Il Fàsolo Sérénade en langue lombarde en l’honneur de Madonna Gola et du seigneur Carnevale La nuit dernière avant le jour J’aime la colombe (Gola) J’aime le vin albanais (Bacchus) Une fois j’étais à la mer Finissons donc, ô fier Sguizzon Pendant que par caprice
Maletti Chaconne
Anonyme Vilanella du pêcheur
Girolamo Kapsberger Colascione
Anonyme Tarantella du Gargano
Maletti Prélude
Claudio Monteverdi & Virgilio Albanese Lamento du Nez
Il Fàsolo Danse des trois boiteux Lamento de madame Lucia avec la réponse de Cola Morescha des Esclaves
Girolamo Kapsberger
Colascione
Anonyme
Tarantella du Gargano
Maletti
Prélude
Claudio Monteverdi & Virgilio Albanese
Lamento du Nez
Il Fàsolo
Danse des trois boiteux
Lamento de madame Lucia avec la réponse de Cola
Morescha des Esclaves
Château de Versailles
Opéra Royal
La construction de l'Opéra de Versailles marque l'aboutissement de près d'un siècle de recherches, d'études et de projets: car, s'il n'a été édifié qu'à la fin du règne de Louis XV, il a été prévu dès 1682, date de l'installation de Louis XIV à Versailles. Le Roi, en effet, avait chargé Jules Hardouin-Mansart et Vigarani de dresser les plans d'une salle des ballets, et l'architecte en avait réservé l'emplacement à l'extrémité de l'aile neuve, qui allait s'élever au cours des années suivantes. Le choix de cet emplacement était, au demeurant, fort judicieux: la proximité des réservoirs constituait un élément de sécurité en cas d'incendie, et la forte déclivité du terrain permettait d'obtenir, pour la scène, des « dessous » importants sans qu'il soit nécessaire de creuser profondément; aussi bien ce choix ne fut-il jamais remis en question par les successeurs de Mansart.
Les travaux de gros œuvre furent commencés dès 1685, mais furent vite interrompus en raison des guerres et des difficultés financières de la fin du règne. Louis XV, à son tour, recula longtemps devant la dépense, de sorte que, pendant près d'un siècle, la cour de France dut se contenter d'une petite salle de comédie aménagée sous le passage des Princes. Lorsqu'on voulait représenter un grand opéra, nécessitant une grande figuration et une machinerie compliquée, on construisait dans le manège de la Grande Ecurie une salle provisoire que l'on démolissait le lendemain des fêtes: ce fut le cas, en particulier, lors des fêtes données à l'occasion du mariage du Dauphin en février 1745. Mais cette solution présentait de tels inconvénients que Louis XV résolut d'édifier une salle définitive dont il confia la construction à son Premier architecte, Ange Jacques Gabriel.
Cependant, la réalisation de ce grand dessein devait demander plus de vingt ans. Au cours de cette longue période, Gabriel, qui avait étudié les principaux théâtres d'Italie, en particulier ceux de Vicence, de Bologne, de Parme, de Modène et de Turin, présenta au roi différents projets dont aucun ne fut accepté. C'est seulement en 1768 que le roi, en prévision des mariages successifs de ses petits-enfants, se décida enfin à donner l'ordre de commencer les travaux. Ceux-ci furent poussés activement et l'Opéra, achevé en vingt-trois mois, fut inauguré le 16 mai 1770, jour du mariage du Dauphin avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, avec une représentation de Persée de Quinault et Lully.
Chapelle Royale
Cette exceptionnelle chapelle palatine sur deux niveaux fut édifiée par Jules Hardouin Mansart de 1699 à 1708 et terminée par Robert de Cotte en 1710.
Les peintures de la voûte par Antoine Coypel, Charles de la Fosse et Jean Jouvenet, ainsi que la riche décoration sculptée par l'équipe des sculpteurs travaillant pour Louis XIV illustrent plusieurs scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Face à la tribune royale se trouve le remarquable orgue, construit par Robert Clicquot, facteur d'orgue du Roi, inauguré le jour de Pâques 1711 par François Couperin.
Même si Hardouin-Mansart ne l'a pas achevée, il impose les grandes lignes de l'architecture et du décor : un plan avec nef, bas-côtés et déambulatoire, une élévation avec tribunes, une harmonie de blanc et or contrastant avec la polychromie du pavement de marbres et des peintures de la voûte. Le tout aboutit à une œuvre originale où se mêlent réminiscences de l’architecture gothique et esthétique baroque.
Chaque jour, généralement le matin à 10 heures, la Cour assistait à la messe du Roi. Celui-ci se tenait à la tribune royale, entouré de sa famille. Les dames de la Cour occupaient les tribunes latérales. Dans la nef se trouvaient les « officiers » et le public. Le roi n’y descendait que pour les grandes fêtes religieuses où il communiait, pour les cérémonies de l’ordre du Saint-Esprit, pour les baptêmes et pour les mariages des Enfants de France qui y furent célébrés de 1710 à 1789. Au-dessus de l’autel, autour de l’orgue de Cliquot tenu par les plus grands maîtres comme François Couperin, la Musique de la Chapelle, renommée dans toute l’Europe, chantait quotidiennement des motets tout au long de l’office.
Orangerie
Grande cathédrale de pierre au sein du jardin à la française, l'Orangerie est un lieu aussi royal qu'insolite.
Construit entre 1684 et 1686 par Jules Hardouin-Mansart pour abriter les arbres et arbustes précieux l'hiver, ce bâtiment aux dimensions exceptionnelles se trouve en contrebas du parterre du Midi, auquel il sert de soutènement. Deux escaliers monumentaux, dits "les Cent Marches", encadrent les trois galeries de l'Orangerie qui donnent sur le parterre où, l'été, sont disposés plus de 1200 arbres exotiques.
Jardins
Le Parc, dont le tracé sera défintivement arrêté en 1668, dévoile alors les principaux bassins mais surtout le plan géométrique du jardin, gouverné par une symétrie rigoureuse. D'Est en Ouest, comme la course du soleil, un axe majeur est défini : La Grande Perspective, allant du Parterre d'Eau jusqu'au bout du Grand Canal. La prespective secondaire, orientée nord-sud, prend sa source au Bassin de Neptune et s'achève à la Pièce D'eau des Suisses. A partir de ces deux axes, Le Nôtre crée les quatorze bosquets fermés par des palissades d'arbustes taillés. Ce sont de véritables théâtres de plein air destinés aux fêtes royales.
Dès le XVIIème siècle, le Château de Versailles et son jardin jouent un rôle politique essentiel. Ainsi, pour mieux symboliser le rayonnement et la gloire à son pouvoir, Louis XIV devient le Roi-Soleil en choisissant de s'identifier au dieu de la lumière de la mythologie grecque. voilà pourquoi les représentations d'Apollon dans la statuaire, les boiseries et les peintures, sont si fréquentes à Versailles. Pourtant, le Jardin reste aussi un lieu dédié au plaisir des sens et à la fête. Alors, pour que les promeneurs profitent pleinement des plus beaux points de vue et des effets d'eau les plus spectaculaires. Louis XIV rédige lui-même, entre 1702 et 1704, laManière de montrer les Jardins de Versailles.
Sous le règne de Louis XVI, le Petit Parc est menacé d'être remanié en un jardin à l'anglaise. En 1789, la Révolution met un terme à ce projet, mais n'empêche pas la division du Grand Parc en plusieurs champs. Heureusement, le Jardin conserve sa compositon originelle telle que l'avait imaginée Le Nôtre.
Les Grandes Eaux, créées sous Louis XIV, ne deviennent "Musicales" qu'au début du XIXème siècle, et, depuis, n'ont jamais céssé d'être jouées.