Le Chevalier à la rose

Acheter des billets
PreviousJuin 2046
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di

 

COMÉDIE POUR LA MUSIQUE EN TROIS ACTES (1911)

MUSIQUE DE Richard Strauss

TEXTE DE Hugo von Hofmannsthal

 

L'aristocratie viennoise n'est pas étrangère aux querelles familiales : l'impétueux baron Ochs auf Lerchenau interrompt le tête-à-tête matinal entre sa cousine, la Maréchale, et son jeune amant Octavian, pour lui demander son aide dans ses préparatifs de mariage, qui sont guidés davantage par l'intérêt financier que par l'amour. Ochs ne soupçonne pas qu'Octavian lui-même, choisi pour remettre la rose de fiançailles, finira par tomber amoureux de la fiancée.

Après ses œuvres dramatiques en un acte »Salome« et »Elektra«, basées sur des mythes anciens, Richard Strauss se tourna vers un matériau plus léger et plus joyeux pour son prochain opéra, dans le style des opéras comiques de Mozart. Ce changement de direction fut adopté par Hugo von Hofmannsthal dont le livret créa une Vienne artificielle et rococo avec des coutumes et des dialectes aussi convaincants qu'imaginaires, que Strauss affina avec des valses anachroniques. Cette Vienne fantastique, débordante de joie de vivre, d'esprit et de barrières de classe traditionnelles, mais qui porte aussi des traces de dépression et de morbidité, n'est pas seulement un reflet du XVIIIe siècle mais aussi de la belle époque déclinante. La partition de Strauss offre toute la gamme des riches timbres orchestraux avec une indulgence sans retenue qui culmine dans la section finale inégalée : mais des ruptures profondes apparaissent également. Seulement quelques années avant l'effondrement de la monarchie des Habsbourg, »Le Chevalier à la Rose« est un chant du cygne pour toute une époque.

 

Argument

À Vienne, au milieu du XVIIIe siècle, durant les premières années de règne de Marie-Thérèse d'Autriche, impératrice du Saint-Empire romain germanique

 

Acte I

La chambre de la Maréchale au petit jour

La Maréchale et son jeune amant Octavian échangent des mots tendres. Un bruit dans l'antichambre fait craindre le retour de l'époux de la Maréchale. Mais c'est un cousin, le baron Ochs auf Lerchenau, qui cherche à entrer. Octavian, n'ayant pas le temps de sortir, revêt la robe de Mariandel, la soubrette. Le baron, séduit par les charmes de Mariandel/Octavian, l'empêche de partir. Ochs est venu parler de son proche mariage avec la fille de M. de Faninal, riche commerçant récemment anobli. Il demande à la Maréchale de désigner l'homme digne de présenter à sa fiancée une rose d'argent, comme le veut la coutume. La Maréchale, amusée de voir le baron courtiser Octavian déguisé, lui propose le jeune comte Octavian Rofrano. Elle lui montre un médaillon. Ochs est frappé par la ressemblance du comte avec la soubrette Mariandel et se montre d'autant plus satisfait de ce choix. L'entretien est interrompu par l'entrée des gens de la Maréchale : le notaire, le chef de cuisine, une modiste, un couple d'intrigants, le coiffeur, des musiciens, etc. Un ténor se met à chanter. Le baron Ochs et le notaire discutent avec véhémence le contrat de mariage. La Maréchale fait sortir tout le monde. Les intrigants Valzacchi et Annina offrent leurs services à Ochs qui pense les utiliser pour obtenir un rendez-vous avec Mariandel. Restée seule, la Maréchale est prise de mélancolie. Elle sent venir le déclin de sa jeunesse et pressent que son jeune amant la quittera bientôt « Die Zeit, die ist ein sonderbar' Ding ». Octavian, de retour, proteste et l'assure de son amour. Pourtant, il la quitte sans un baiser quand elle renonce à une promenade avec lui.

 

Acte II

Chez M. de Faninal

C'est l'heure de la réception du chevalier à la rose. Le comte Octavian Rofrano présente la rose d'argent à Sophie de Faninal « Mir ist die Ehre widerfahren ». Le dialogue s'engage entre les deux jeunes gens qui sont aussitôt attirés l'un par l'autre. Le comportement grossier du baron Ochs à son arrivée choque profondément Sophie. Quand Faninal emmène le baron pour la signature du contrat de mariage, Sophie, restée seule avec Octavian, lui demande de la protéger. Elle est bien décidée à ne pas épouser son prétendant. La conversation de plus en plus tendre des deux jeunes gens est épiée par Valzacchi et Annina, qui préviennent le baron. Octavian somme le baron de renoncer à Sophie. Le ton monte. Ochs est finalement obligé de dégainer son épée et Octavian le blesse au bras. Le baron hurle et tout le monde crie au scandale. Faninal renvoie Octavian et menace Sophie de l'envoyer au couvent si elle s'oppose au mariage avec Ochs. Le baron reçoit un billet doux de Mariandel et la perspective d'un rendez-vous lui fait oublier sa mésaventure.

 

Acte III

Une chambre dans une auberge

Valzacchi et Annina, furieux de n'avoir pas été récompensés par le baron, sont passés au service d'Octavian. Ils introduisent des comparses qui se cachent pour surprendre le baron en compagnie de la soi-disant soubrette. Ochs et Mariandel se mettent à table. Le baron, troublé par la ressemblance avec Octavian, se sent mal à l'aise. Annina, dissimulée sous des vêtements de deuil, se présente et prétend être sa femme abandonnée. Des enfants font irruption en criant : « Papa ! Papa ! » Tout le personnel accourt. Octavian envoie chercher Faninal. Un commissaire de police interroge le baron. Ochs prétend qu'il est simplement en train de souper avec sa fiancée mais Faninal et Sophie surviennent et le scandale est complet. La Maréchale, avertie de la situation, arrive et devine tout. Elle fait comprendre au baron Ochs qu'il conviendrait pour sa dignité de disparaître promptement et il se voit contraint d'obéir. Son départ provoque une grande agitation parmi le personnel qui cherche à être payé. Une fois le calme revenu, la Maréchale reste seule avec Sophie et Octavian « Marie Theres'! / Hab' mir's gelobt ». Le jeune homme ne sait que dire mais la Maréchale a déjà compris que le jour qu'elle redoutait était arrivé. Elle conduit Sophie vers Octavian et se retire. Les deux jeunes gens, restés seuls, chantent leur bonheur « Ist ein Traum / Spür' nur dich ».

Programme et distribution

Durée : env. 4h40, y compris deux pauses après le premier et le deuxième acte

Langue : En allemand avec surtitres en allemand et en anglais

Âge recommandé : À partir de 14 ans

 

Distribution

Directeur musical : Axel Kober

Metteur en scène : André Heller

Décors : Xenia Hausner

Costumes : Arthur Arbesser

Lumières : Olaf Freese

Vidéo : Günter Jäckle, Philip Hillers

La Maréchale Princesse Werdenberg : Diana Damrau

Baron Ochs auf Lerchenau : David Steffens

Octavian : Emily D'Angelo

Monsieur von Faninal : Roman Trekel

Sophie : Regula Mühlemann

Marianne Leitmetzerin : Adriane Queiroz

Valzacchi : Karl-Michael Ebner

Annina : Anna Kissjudit

Un inspecteur de police : Friedrich Hamel

Majordome de la Maréchale : Florian Hoffmann

Majordome de Faninal : Gonzalo Quinchahual

Un notaire : Carles Pachon

Un aubergiste : Johan Krogius

Un chanteur : Andrés Moreno García

Une modiste : Clara Nadeshdin

Chœur de l'Opéra d'État

Chœur des enfants de l'Opéra d'État

Staatskapelle Berlin

Opéra d´État Unter den Linden

Staatsoper Unter den Linden est l'un des opéras les plus prestigieux de Berlin, avec une riche histoire et un impact culturel significatif.

 

Histoire :
La Staatsoper Unter den Linden a été construite entre 1741 et 1743, sous la direction de l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff. Elle a été commandée par Frédéric II de Prusse et s’appelait initialement la Königliche Oper (Opéra Royal). L'opéra a subi plusieurs rénovations et reconstructions, notamment après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale. Il a rouvert en 1984 après une importante rénovation.

 

Construction :
Le design original était caractérisé par son style baroque, avec une façade élégante et une grande entrée. Le bâtiment a été reconstruit dans les années 1950 et 1980, en conservant son extérieur classique tout en modernisant l'intérieur. La façade présente un portique classique avec six colonnes corinthiennes et un fronton central proéminent.

 

Intérieur :
L'intérieur est connu pour son design opulent et classique. L'auditorium est réputé pour son acoustique et sa grandeur, avec des sièges en velours luxueux et des décorations élaborées. La scène et les zones de sièges ont été mises à jour pour répondre aux normes modernes tout en préservant l'esthétique historique.

 

Concerts et Performances :
La Staatsoper Unter den Linden propose une variété de spectacles, y compris des opéras, des concerts orchestraux et du ballet. Elle est le foyer de la Staatskapelle Berlin, l'un des orchestres les plus importants d'Allemagne. L'opéra est célèbre pour ses productions de haute qualité et son rôle dans la scène culturelle dynamique de Berlin.

 

VOYAGE
La Staatsoper Unter den Linden est entièrement accessible sans barrières grâce à ses excellentes connexions de transports en commun.

ADRESSE : Unter den Linden 7 ; 10117 Berlin

S-BAHN
S+U Friedrichstraße (S1, S2, S5, S7, S25, S75)

 

MÉTRO
Hausvogteiplatz (U2)
Museumsinsel (U5)
Stadtmitte (U2, U6)
Unter den Linden (U5, U6)

 

BUS
Staatsoper (100, 245, 300)
Unter den Linden/Friedrichstraße (100, 147, 245, 300, N6)

 

STATIONNEMENT
Q-PARK parking Unter den Linden/Staatsoper
Bebelplatz, 10117 Berlin
Il y a cinq stations de recharge pour véhicules électriques dans le parking. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Le parking souterrain sur Bebelplatz offre des places de stationnement pour personnes handicapées et un accès direct à l'opéra. Lors de l'entrée dans le parking entre 17h30 et 23h30, le tarif maximum est de 7 €. Pour utiliser ce tarif, insérez votre ticket de parking dans une des machines de paiement et le message « Tarif théâtre » apparaîtra sur l'écran. Veuillez noter qu'il n'est pas possible d'utiliser ce tarif si vous entrez dans le parking avant 17h30, donc il ne sera pas affiché. CONSEIL : Si vous payez le tarif théâtre à la machine avant l'événement, vous pouvez éviter une attente inutile après le spectacle.

Wikipedia
© Ruth Walz
Événements associés