Mozart Requiem

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C’est une œuvre que Mozart n’était pas censé signer… (le commanditaire, le comte de Walsegg, ayant exigé de pouvoir en revendiquer la paternité).
Une œuvre dont l’écriture fut interrompue de nombreuses fois.
Une œuvre laissée inachevée, la mort ayant soudainement emporté le compositeur.

Une œuvre fortement influencée par le Requiem de Michael Haydn (Mozart ayant assisté, ébloui, à sa création vingt ans plus tôt).
Enfin, il y a l’histoire d’une veuve, Constance Mozart, qui fit croire au commanditaire que la partition de son mari avait été terminée, provoquant un enchevêtrement improbable de plumes pour la compléter (Freystädtler, Eybler, puis Süssmayr).

En réalité, le Requiem de Mozart est l’œuvre d’une époque, le reflet d’un classicisme flamboyant et bientôt révolu, une voie de mutation vers le romantisme à venir.

Récemment nommée Première Flûte à l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, la toute jeune Iris Daverio viendra insuffler un souffle nouveau au Concertino de Cécile Chaminade, une charmante et lumineuse petite pièce composée en 1902.
Ensuite, l’Orchestre Colonne aura l’honneur de présenter pour la première fois la toute dernière création de la compositrice Clémentine Charuel.

Enfin, poursuivant une tradition initiée lors de la dernière saison, ce concert proposera une « œuvre mystère », une invitation au voyage : il s’agit de présenter une œuvre sans en dévoiler le nom ni le compositeur (avant l’écoute), plaçant ainsi l’auditeur dans un état de réceptivité totale.
Rejoignez-nous dans ce voyage !

Programme et distribution

Programme
CHAMINADE · Concertino pour flûte et orchestre
CHARUEL · Ouverture sur un fragment d'histoire (création mondiale)
MOZART · Requiem
L'Invitation au voyage (Œuvre mystère à découvrir lors de ce concert)

 

Interprètes
Marc KOROVITCH · Direction
Iris DAVERIO · Flûte
Gina Gloria TRONEL · Soprano
Lisa BENSIMHON · Soprano
Gisèle DELGOULET · Mezzo-soprano
Boris MVUEZOLO · Ténor
Max LATARJET · Basse

Ensemble Vocal Bergamasque
Pierre-Louis DE LAPORTE · Chef de chœur

Salle Gaveau

La Salle Gaveau, du nom du fabricant de pianos français Gaveau, est une salle de concert classique située à Paris, au 45-47 rue La Boétie, dans le 8ème arrondissement de Paris. Elle est particulièrement destinée à la musique de chambre.

 

Construction

Les plans de la salle ont été établis par Jacques Hermant en 1905, l'année où le terrain a été acquis. La construction de l'immeuble Gaveau s'est déroulée de 1906 à 1907. La vocation de cette salle a toujours été la musique de chambre, et sa capacité d'accueil était d'un millier de places, tout comme aujourd'hui. La salle abritait un grand orgue construit en 1900 par la maison Cavaillé-Coll | Mutin-Cavaillé-Coll. Cet instrument, avec 39 jeux (8 sur le positif, 12 sur le récit, 12 sur le grand orgue et 7 sur le pédalier), a ensuite été installé en 1957 dans la commune de Saint-Saëns en Normandie. La salle est un lieu de concert réputé pour son acoustique exceptionnelle.

 

La salle

En environ 110 ans, la Salle Gaveau s'est imposée dans le paysage musical parisien comme un lieu musical incontournable. Découvrez les dates importantes de cette salle chargée d'histoire, qui a accueilli les plus grands pianistes du XXème siècle.

 

1905 - 1907: Naissance de la Salle Gaveau

Le terrain sur lequel a été construit l’immeuble Gaveau a été acquis en 1905. Les plans de la salle ont été dessinés avec une attention particulière à l’acoustique à la fin de 1905 par l’architecte Jacques Hermant. L’immeuble a été construit de 1906 à 1907, et la salle Gaveau est immédiatement devenue une salle prestigieuse à Paris. Sa vocation principale a toujours été la musique de chambre et le piano, mais des orchestres y ont souvent joué. Le nombre de places assises a légèrement varié au fil du temps, avoisinant les 1000 places. Le nombre actuel est de 1020.

 

1907 - 1908: Un début prometteur

La Salle Gaveau a ouvert ses portes pour la saison 1907-1908. Le premier concert a eu lieu le 3 octobre 1907, donné par le Bremer Lehrergesangverein. C’était un concert vocal exécuté par 140 interprètes. Ainsi, malgré sa taille moyenne, la Salle Gaveau n’a pas hésité à accueillir de grands ensembles, et l’on note qu’à partir de cette saison, elle a accueilli les concerts Lamoureux, sous la direction de Camille Chevillard, Vincent D'Indy, et André Messager. La saison 1907-1908 a été très brillante dans le domaine de la musique de chambre. Cortot, Thibaud et Casals y ont joué les trios complets de Beethoven et les variations des trios les 5, 8 et 12 novembre. Eugène Ysaye y a donné un récital le 21 janvier 1908. Marguerite Long y a joué le 11 décembre 1911.

 

1912: Enesco, Kreisler, Cortot...

Dans le domaine de la musique de chambre, quelques concerts remarquables ont eu lieu en 1912: Enesco le 8 février avec le pianiste Eugène Wagner. Fritz Kreisler les 21 et 28 avril, Wilhelm Backaus le 15 mai, Cortot, Thibaud et Casals les 24 et 31 mai.

 

1933 - 1934: Concerts Lamoureux et Pasdeloup

La guerre n’a pas interrompu l'activité artistique de la Salle Gaveau, mais la salle a été utilisée pour des galas en faveur des soldats ou des victimes de guerre. Après la guerre, la salle a connu une période très brillante avec les concerts Lamoureux et Pasdeloup. De grands chefs y ont dirigé: Charles Munch le 28 octobre 1933. Le grand pianiste Rudolph Serkin s’y est produit le 2 décembre 1933. Wanda Landowska a donné un récital sur un clavecin Pleyel le 7 novembre 1933. Yves Nat a joué les sonates de Beethoven en 1934.

 

1939 - 1944: Une période tourmentée

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la salle a retrouvé sa vocation d'accueil de galas. Berthe Bovy y a récité les fables de La Fontaine. Pendant l'Occupation, de grands solistes ont été entendus: Paul Tortelier, Pierre Fournier, Raymond Trouard, Jacques Fevrier. À partir de 1944, Samson François s'y est produit régulièrement. Germaine Lubin y a chanté des mélodies accompagnée au piano par Reynaldo Hahn.

 

1976: Reprise de la salle par C. et JM Fournier

Seule la faillite de la maison Gaveau, intervenue en 1963, a ébranlé sa pérennité... L'immeuble, partiellement vendu à une compagnie d'assurances, a rapidement perdu son éclat. Sous la pression de la spéculation immobilière, la salle a échappé de justesse à la menace d'être transformée en parking, grâce à l'énergie salvatrice de Chantal et Jean-Marie Fournier, un couple de mélomanes passionnés qui l'ont acquise en 1976 et l'ont maintenue en vie pendant 25 ans.

 

1992: La salle classée monument historique

Inscrite à l'inventaire en 1982 et classée en 1992, la Gaveau a été sauvée du pire mais se trouvait dans un état lamentable. "Tout était très usé et l'on commençait à craindre qu'un siège ne cède pendant une représentation", témoignent les gérants qui ont tiré la sonnette d'alarme pour obtenir des subventions pour la restauration. Les travaux, menés sous la direction de l'architecte en chef des monuments historiques Alain Charles Perrot (déjà à l'œuvre à l'Opéra de Paris), visaient à rétablir le confort acoustique sans altérer le son unique de la salle, secret de son succès.

 

2001: Rénovation enfin terminée

Si le son reste, le ton change: "Les spectateurs seront très surpris de découvrir la sobriété et la modernité originelles de cette salle moderne, en avance sur son temps", explique Alain Charles Perrot. L'architecte a tenté de retrouver le gris sévère aux accents dorés du décor historique et l'originalité de l'éclairage, avec ses ampoules nues "comme des perles au plafond". Les fauteuils reconstruits à l'identique, avec pieds métalliques et cadre en bois, renouent avec la teinte jaune beurre d'origine. Restaurée dans sa vérité, Gaveau mise sur une attractivité renforcée pour séduire un nouveau public, y compris les entreprises du "Triangle d'Or" pour des événements privés. L'avenir de cette salle haut de gamme repose sur une complémentarité saine des activités, toujours dans le partage de la musique. La salle a rouvert ses portes le 8 janvier 2001. Un concert d’ouverture est devenu une date clé avec au programme le grand Roberto Alagna.

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