Neige Violette
Mai 2024 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
OPÉRA (2019)
MUSIQUE DE Beat Furrer
TEXTE DE Händl Klaus, d'après une œuvre de Vladimir Sorokin traduite par Dorothea Trottenberg
Le monde est en état d’urgence. Cinq personnes sont piégées dans des congères perpétuelles. Le temps semble s'être arrêté. Est-ce que cela finira un jour ? Jacques reste à l'écart au milieu du groupe, affirmant la neige et le néant auxquels il se voue – en dialoguant avec la neige en accord avec ses effets inquiétants. Peter et Silvia, en revanche, sont sombres, craintifs et pessimistes. Jan et Natascha tentent de garder une perspective, de continuer à espérer et à rester actifs, croyant qu'une nouvelle ère va arriver.
La capacité de communiquer devient visiblement plus difficile pour chacun d’entre eux. Ce qui se passe les aliène tous sans nom : ils n’ont pas de langage pour cela. Lorsqu’une inconnue apparaît et parle – Tanja, qui se déplace dans le paysage comme si elle était dans un tableau – elle déclenche d’abord une euphorie, suivie d’un profond isolement. Elle fonctionne comme une surface de projection ou un espace de mémoire ; Jacques croit voir en elle sa femme décédée – il touche la membrane entre la vie et la mort. Pourtant, rien n’est plus fort que le soleil. Le groupe s'efface dans l'illumination violette de la neige. Le compositeur suisse Beat Furrer, récemment lauréat du prix de musique Ernst von Siemens, est considéré comme l'un des compositeurs contemporains les plus importants. La relation entre langage et son est au cœur de ses nombreuses œuvres de théâtre musical. »Violetter Schnee« réfléchit sur les expériences existentielles d'éloignement et de perte du langage face à un désastre imminent, traduisant ces expériences en une structure musicale et linguistique suggestive.
PARCELLE
Le monde est en état d’urgence. Cinq personnes sont piégées dans des congères perpétuelles. Le temps semble s'être arrêté. Est-ce que cela finira un jour ? Jacques reste à l'écart au milieu du groupe, affirmant la neige et le néant auxquels il se voue – en dialoguant avec la neige en accord avec ses effets inquiétants. Peter et Silvia, en revanche, sont sombres, craintifs et pessimistes. Jan et Natascha tentent de garder une perspective, de continuer à espérer et à rester actifs, croyant qu'une nouvelle ère va arriver. La capacité de communiquer devient visiblement plus difficile pour chacun d’entre eux. Ce qui se passe les aliène tous sans nom : ils n’ont pas de langage pour cela. Lorsqu’une inconnue apparaît et parle – Tanja, qui se déplace dans le paysage comme si elle était dans un tableau – elle déclenche d’abord une euphorie, suivie d’un profond isolement. Elle fonctionne comme une surface de projection ou un espace de mémoire ; Jacques croit voir en elle sa femme décédée – il touche la membrane entre la vie et la mort. Pourtant, rien n’est plus fort que le soleil. Le groupe s'efface dans l'illumination violette de la neige.
Programme et distribution
Durée : env. 1h45 – sans entracte
Langue : En allemand avec surtitres en allemand et en anglais
Âge recommandé : 16 ans et plus
Conférence pré-performance 45 minutes avant chaque représentation (en allemand)
Casting
DIRECTEUR MUSICAL : Matthias Pintscher
RÉALISATEUR : Claus Guth
SCÉNOGRAPHIE : Étienne Pluss
COSTUMES : Ursula Kudrna
LUMIÈRE : Olaf Freese
VIDÉO : Arian Andiel
SILVIA : Anna Prohaska
NATASCHA : Clara Nadeshdin
JAN: Gyula Orendt
PETER, FABRICANT DE BALAI : Jaka Mihelač
JACQUES : Otto Katzameier
TANJA : Martina Gedeck