Nixon in China

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Nixon in China - John Adams [1947]

 

Opéra en trois actes
Livret d'Alice Goodman
Première à la Houston Grand Opera le 22 octobre 1987
Première à la Deutsche Oper Berlin le 22 juin 2024
Recommandé à partir de 16 ans.

 

Durée : 3 heures 30 minutes / un entracte
En anglais avec surtitres en allemand et en anglais
Conférence avant le spectacle (en allemand) : 45 minutes avant chaque

 

 

Argument

 

Acte I

L'opéra commence à l'aéroport de Pékin. Un détachement de troupes chinoises défile sur la scène et chante une chanson des années 1930 de l'Armée populaire de libération, Les trois principales règles de la discipline et huit points qui méritent attention (The Three Main Rules of Discipline and Eight Points of Attention). Alors que les soldats attendent, un avion roule sur la piste et atterrit sur la scène ; les Nixon et Henry Kissinger débarquent, et sont accueillis par Zhou Enlai. Nixon est alors présenté à divers officiels chinois par Zhou, et chante ses espérances et ses craintes concernant sa visite historique.

 

Plus tard, Richard Nixon et Kissinger visitent le cabinet de Mao en compagnie de Zhou. Alors que Nixon tente d'exposer ses intentions avec une vision simple et simpliste de la paix entre les États-Unis et la Chine, Mao voudrait discuter de philosophie avec Nixon et parle en énigmes. La visite n'est pas exactement un succès, et le vieux Mao est vite fatigué. Zhou s'en va alors avec Nixon et Kissinger.

 

Durant la première nuit de la visite, un grand banquet pour la délégation américaine est tenu dans le « Grand Hall du Peuple » (Great Hall of the People). Les Nixon et Zhou se détendent peu à peu ensemble à mesure que la bonne nourriture et les boissons fortes font leur effet. Zhou se lève et porte un toast à la délégation américaine, empreint d'une flatterie excessive, et souhaite une coexistence pacifique. Nixon répond aimablement, en rendant grâce aux Chinois pour leur hospitalité, et revient sur son opposition à la Chine. La fête continue au gré de compliments mutuels et de toasts.

 

Acte II

Pat Nixon est emmenée vers plusieurs lieux montrant la vie quotidienne des Chinois - une fabrique de verre, une ferme de cochons et une école primaire. Cependant, ce que disent à Pat les guides chinois est guindé et formel - ils font peu allusion au côté répressif de la vie en Chine qui existe derrière la façade que l'on montre aux dignitaires étrangers. Pat chante une aria à propos de ses espoirs pour le futur, un futur pacifique de modestie et de bonne entente entre voisins, un futur basé sur les valeurs de l'Amérique profonde.

 

Dans la soirée, les Nixon vont à l'opéra, pour voir une pièce écrite par Madame Mao nommée Le Détachement féminin rouge. La pièce est un exemple simpliste de musique et de théâtre influencés par la politique, avec des paysans opprimés sur une île tropicale, et sauvés de leur brutal patron par les femmes héroïques de l'Armée rouge.

 

Cependant, les personnages principaux interfèrent en quelque sorte avec l'opéra, chacun révélant sa propre nature : Pat Nixon défend les faibles, Kissinger est du côté du maître brutal, et Madame Mao veut sauver les paysans à tout prix, ce qui la conduit à une brutalité pire que celle du maître. Finalement, une émeute apparaît sur la scène, avec Zhou et Madame Mao de chaque côté - l'opéra devient un remake de la révolution culturelle.

 

Acte III

Durant la dernière nuit des Américains à Pékin, il devient évident aux yeux de tous qu'il n'y aura pas de grand changement — le communiqué de Shanghaï n'est rien que des mots, une formule destinée à sauver les apparences vis-à-vis de la presse internationale. Les personnages principaux regardent vers leur passé — les Mao et les Nixon évoquent leurs luttes respectives dans leurs jeunes années, Richard Nixon se souvient de sa jeunesse, alors qu'il était marin. Seul Zhou semble voir plus loin, demandant « Combien des choses que nous avons faites étaient bonnes ? », avant d'écarter ses doutes et de retourner avec lassitude à son travail.

Programme et distribution

Chef d'orchestre : Daniel Carter
Direction artistique : Hauen und Stechen
Metteur en scène : Franziska Kronfoth
Metteur en scène : Julia Lwowski
Décors : Yassu Yabara
Costumes : Christina Schmitt
Vidéo, Caméra live : Martin Mallon
Lumières : Henning Streck
Son : Arne Vierck
Dramaturgie : Carolin Müller-Dohle
Chef de chœur : Jeremy Bines
Chou En-lai : Kyle Miller
Richard Nixon : Thomas Lehman
Henry Kissinger : Padraic Rowan
Nancy T'ang, première secrétaire de Mao : Karis Tucker
Deuxième secrétaire de Mao : Elissa Pfaender
Troisième secrétaire de Mao : Davia Bouley
Mao Tse-tung : Alfred Kim
Pat Nixon : Heidi Stober
Chiang Ch’ing, femme de Mao : Hye-Young Moon
Ching Hua (Actrice 1) : Gina-Lisa Maiwald
Ching Hua (Actrice 2) : Angela Braun
Danseur / Performeur : Jean Chaize
Ching Hua / Hung (Acteur) : Thorbjörn Björnsson
Danseur / Performeur : Jean Chaize, Brigitte Cuvelier
Danseur / Performeur : Brigitte Cuvelier
Chœur : Chor der Deutschen Oper Berlin
Orchestre : Orchester der Deutschen Oper Berlin

Galerie de photos
Thomas Aurin
© Thomas Aurin
Thomas Aurin
© Thomas Aurin
Thomas Aurin
© Thomas Aurin

Le Deutsche Oper Berlin

Le Deutsche Oper Berlin est une compagnie d'opéra situé dans le quartier de Charlottenburg à Berlin, Allemagne. Le bâtiment résident est le deuxième plus grand opéra du pays et abrite également le Ballet d'État de Berlin.

L'histoire de l'entreprise remonte à l'Opernhaus Deutsches construits par la ville alors indépendante de Charlottenburg-la "ville la plus riche de la Prusse», selon les plans conçus par Heinrich Seeling à partir de 1911. Elle a ouvert le 7 Novembre 1912 avec une représentation de Fidelio de Beethoven, menée par Ignatz Waghalter. Après l'incorporation de Charlottenburg par la Loi sur la région de Berlin en 1920, le nom de l'immeuble résident a été changé pour Städtische Oper (Opéra Municipal) en 1925.

Deutsches Opernhaus 1912
Avec la Machtergreifung nazi en 1933, l'opéra était sous le contrôle du ministère du Reich de l'Instruction publique et de la propagande. Ministre Joseph Goebbels avait le nom modifié pour revenir à Deutsches Opernhaus, en concurrence avec l'Opéra d'État de Berlin Mitte contrôlée par son rival, le ministre-président de Prusse Hermann Göring. En 1935, le bâtiment a été rénové par Paul Baumgarten et l'assise réduite de 2300 à 2098. Carl Ebert, le directeur général de la Seconde Guerre mondiale avant, a choisi d'émigrer en Allemagne plutôt que de défendre l'idée nazie de la musique, et a continué à coopérer -a trouvé le festival d'opéra de Glyndebourne en Angleterre. Il a été remplacé par Max von Schillings, qui a adhéré à adopter des œuvres d'"caractère non allié allemand". Plusieurs artistes, comme le chef d'orchestre Fritz Stiedry ou le chanteur Alexander Kipnis suivies Ebert dans l'émigration. L'opéra a été détruit par un raid aérien de la RAF, le 23 Novembre 1943. Performances poursuivie à l'Admiralspalast Mitte jusqu'en 1945. Ebert retourné comme directeur général après la guerre.

Après la guerre, l'entreprise dans ce qui était maintenant à Berlin-Ouest a utilisé le bâtiment voisin du théâtre des Westens jusqu'à l'opéra a été reconstruit. Le design sobre par Fritz Bornemann a été achevée le 24 Septembre 1961. L'ouverture de la production était Don Giovanni de Mozart. Le nouveau bâtiment a ouvert avec le nom actuel.

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