Orchestre de l Opera Royal de Versailles

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Fauré : Requiem

Centenaire de la mort de Fauré

Victor Jacob

"Directeur révélateur" aux Victoires de la musique 2023 et "Mention Spéciale" au Concours International de Besançon 2019, le chef d'orchestre français Victor Jacob est régulièrement invité par des orchestres européens et internationaux. Parmi eux, l'Orchestre National de Bordeaux, l'Orchestre National de Montpellier, l'Orchestre de l'Opéra Royal de Versailles, l'Orchestre de l'Opéra de Rouen-Normandie, l'Orchestre Symphonique de Mulhouse et l'Orchestre de Picardie. On peut également mentionner plusieurs invitations notables pour le répertoire symphonique : l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, l'Orchestre Royal Philharmonique de Liège, l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine, l'Orchestre National de Belgique, l'Orchestre National de Lille, l'Orchestre National Avignon-Provence et l'Orchestre du Capitole de Toulouse.

Partageant régulièrement la scène avec des solistes internationaux (Katia Buniatishvilli, Michael Spyres, Gaëlle Arquez, Julie Fuchs, Lucienne Renaudin Vary et Edgar Moreau), il est également invité à diriger l'Orchestre Simon Bolivar et la Philharmonie d'État de Moscou (МГСО) au Venezuela.

Chef principal de l'Orchestre des Jeunes de l'Opéra de Paris et ancien chanteur à la Maîtrise de Radio-France, Victor est particulièrement attentif aux voix et à l'aise dans le répertoire lyrique, pour lequel il a perfectionné ses compétences avec Antonio Pappano, Nathalie Stutzmann et Paolo Arrivabeni. Dans l'opéra, il dirige l'Orchestre de Chambre de Paris au Théâtre des Champs-Élysées et aux Opéras de Rouen, Bordeaux et Montpellier.

De 2019 à 2022, il a été chef d'orchestre assistant de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège et de Gergely Madaras, puis de l'Orchestre National de Lille avec Alexandre Bloch.

Diplômé de la Royal Academy of Music de Londres et du Conservatoire National Supérieur de Paris, il s'est formé avec Neil Thomson, Alain Altinoglu, Sian Edwards et Colin Metters, et a reçu des conseils de Paavo et Kristjan Järvi, Leonid Grin, Marin Alsop, David Zinman, Lawrence Foster et Bernard Haitink.

 

Orchestre de l'Opéra Royal

Sous le haut patronage d'Aline Foriel-Destezet

L'Opéra Royal du Château de Versailles accueille une centaine de représentations par saison musicale : tous les grands noms et artistes internationaux se succèdent sur cette scène prestigieuse. Avec ces expériences de haut niveau, l'Orchestre de l'Opéra Royal a été créé en décembre 2019 à Versailles pour les représentations de l'opéra The Ghosts of Versailles de John Corigliano. Par conséquent, l'orchestre vise à s'adapter aux projets artistiques programmés à l'Opéra Royal et à leurs artistes invités.

Composé de musiciens qui travaillent régulièrement avec les plus grands chefs, tant dans le répertoire baroque que romantique, cet orchestre à géométrie variable du Château de Versailles donne régulièrement des concerts à l'Opéra Royal. Pour cette nouvelle saison, l'Orchestre participe à quatre nouvelles grandes productions scéniques : Giulietta e Romeo de Zingarelli dans une production de Gilles Rico en octobre 2023, Don Giovanni de Mozart en novembre 2023, la version française de L'Enlèvement au sérail de Mozart mise en scène par Michel Fau en mai 2024 et Gloria e Imeneo de Vivaldi en juin 2024 au Théâtre de la Reine.

L'Orchestre se produit également en tournée lors de nombreux festivals : à Uzès, Prades, Sablé-sur-Sarthe, Sisteron et Valloire, sous la direction du violoniste Théotime Langlois de Swarte. L'Orchestre a également pu faire ses débuts en Corée, lors d'une tournée de cinq concerts, notamment à la Lotte Concert Hall de Séoul. Il interprète le Messie de Handel à la Chapelle de la Trinité à Lyon et au Palau de la Música Catalana à Barcelone. Il accompagne le soprano Samuel Mariño au Gstaad New Year Music Festival, à Castellón et aux Teatros del Canal à Madrid dans ce même programme. C'est au festival de Castell de Peralada que l'Orchestre se produira également, dirigé par sa claveciniste Chloé de Guillebon, dans un programme basé sur les Leçons de Ténèbres de Couperin. Enfin, une grande tournée en Chine est prévue, suivie d'une tournée en Thaïlande, au Vietnam et en Mongolie.

L'Orchestre de l'Opéra Royal enregistre également pour le label Château de Versailles Spectacles. Parmi ses nombreux projets, on peut mentionner l'enregistrement d'arias de grandes opéras baroques français avec la soprano Marie Perbost, Dis-moi Vénus …, les Quatre Saisons de Vivaldi avec Stefan Plewniak, Bastien et Bastienne de Mozart et La Servante Maîtresse de Pergolesi, les symphonies Le Matin, Le Midi et Le Soir de Haydn, un programme Âmes arméniennes, ou même des hymnes de couronnement, The Crown par l'Orchestre et le Chœur de l'Opéra Royal, ainsi que le Messie de Handel. Malgré l'histoire jeune de l'ensemble, les enregistrements de l'Orchestre de l'Opéra Royal ont déjà remporté de nombreux prix : Diamant d'Opéra Magazine, choc de Classica, 5 diapasons, etc.

 

Chœur de l'Opéra Royal

En 2022, le Chœur de l'Opéra Royal fait ses débuts, renforçant l'Orchestre de l'Opéra Royal. Cette nouvelle saison, le Chœur se produit dans dix productions variées. Celles-ci incluent les trois productions mises en scène à l'Opéra Royal : Giulietta e Romeo de Zingarelli dirigé par Gilles Rico en octobre 2023, Don Giovanni de Mozart en novembre 2023 et la version française de L'Enlèvement au sérail de Mozart. Le Chœur se produit également à la Chapelle Royale dans The Crown, des hymnes de couronnement de Handel et Purcell, et le Messie de Handel.

Cette saison, le Chœur collabore avec d'autres ensembles comme le Concert des Nations dirigé par Jordi Savall dans Orfeo de Monteverdi. Il se produit en tournée au Théâtre des Champs-Élysées et au Theater an der Wien avec Les Epopées dans Alceste de Lully.

Malgré sa récente création, le Chœur de l'Opéra Royal a déjà enregistré Gloire Immortelle sous la direction d'Hervé Niquet avec l'Orchestre de la Garde Républicaine, les hymnes de couronnement The Crown ainsi que Dis-moi Vénus …, un récital d'arias d'opéras baroques français avec la soprano Marie Perbost.

Programme et distribution

Programme
Fauré: Requiem
 

Interprètes
Isaure Brunner, soprano
Jean-Gabriel Saint Martin, baryton
Chœur et Orchestre de l'Opéra Royal
Victor Jacob, direction

 

30 novembre 2024

Programme

Mozart : Requiem

 

Interprètes

Royal Opera Chorus et Orchestre

Théotime Langlois de Swarte, direction

Marie Perbost, soprano

Mathilde Ortscheidt, mezzo-soprano

Bastien Rimondi, ténor

Edwin Fardini, basse

 

15 Décembre 2024

Handel : Le Messie

 

Interprètes

Chœur et Orchestre de l'Opéra Royal
Gaétan Jarry, direction

 

19 mars 2025

Programme

Charpentier : Te Deum

Haendel : Hymnes de couronnement

Salle Gaveau

La Salle Gaveau, du nom du fabricant de pianos français Gaveau, est une salle de concert classique située à Paris, au 45-47 rue La Boétie, dans le 8ème arrondissement de Paris. Elle est particulièrement destinée à la musique de chambre.

 

Construction

Les plans de la salle ont été établis par Jacques Hermant en 1905, l'année où le terrain a été acquis. La construction de l'immeuble Gaveau s'est déroulée de 1906 à 1907. La vocation de cette salle a toujours été la musique de chambre, et sa capacité d'accueil était d'un millier de places, tout comme aujourd'hui. La salle abritait un grand orgue construit en 1900 par la maison Cavaillé-Coll | Mutin-Cavaillé-Coll. Cet instrument, avec 39 jeux (8 sur le positif, 12 sur le récit, 12 sur le grand orgue et 7 sur le pédalier), a ensuite été installé en 1957 dans la commune de Saint-Saëns en Normandie. La salle est un lieu de concert réputé pour son acoustique exceptionnelle.

 

La salle

En environ 110 ans, la Salle Gaveau s'est imposée dans le paysage musical parisien comme un lieu musical incontournable. Découvrez les dates importantes de cette salle chargée d'histoire, qui a accueilli les plus grands pianistes du XXème siècle.

 

1905 - 1907: Naissance de la Salle Gaveau

Le terrain sur lequel a été construit l’immeuble Gaveau a été acquis en 1905. Les plans de la salle ont été dessinés avec une attention particulière à l’acoustique à la fin de 1905 par l’architecte Jacques Hermant. L’immeuble a été construit de 1906 à 1907, et la salle Gaveau est immédiatement devenue une salle prestigieuse à Paris. Sa vocation principale a toujours été la musique de chambre et le piano, mais des orchestres y ont souvent joué. Le nombre de places assises a légèrement varié au fil du temps, avoisinant les 1000 places. Le nombre actuel est de 1020.

 

1907 - 1908: Un début prometteur

La Salle Gaveau a ouvert ses portes pour la saison 1907-1908. Le premier concert a eu lieu le 3 octobre 1907, donné par le Bremer Lehrergesangverein. C’était un concert vocal exécuté par 140 interprètes. Ainsi, malgré sa taille moyenne, la Salle Gaveau n’a pas hésité à accueillir de grands ensembles, et l’on note qu’à partir de cette saison, elle a accueilli les concerts Lamoureux, sous la direction de Camille Chevillard, Vincent D'Indy, et André Messager. La saison 1907-1908 a été très brillante dans le domaine de la musique de chambre. Cortot, Thibaud et Casals y ont joué les trios complets de Beethoven et les variations des trios les 5, 8 et 12 novembre. Eugène Ysaye y a donné un récital le 21 janvier 1908. Marguerite Long y a joué le 11 décembre 1911.

 

1912: Enesco, Kreisler, Cortot...

Dans le domaine de la musique de chambre, quelques concerts remarquables ont eu lieu en 1912: Enesco le 8 février avec le pianiste Eugène Wagner. Fritz Kreisler les 21 et 28 avril, Wilhelm Backaus le 15 mai, Cortot, Thibaud et Casals les 24 et 31 mai.

 

1933 - 1934: Concerts Lamoureux et Pasdeloup

La guerre n’a pas interrompu l'activité artistique de la Salle Gaveau, mais la salle a été utilisée pour des galas en faveur des soldats ou des victimes de guerre. Après la guerre, la salle a connu une période très brillante avec les concerts Lamoureux et Pasdeloup. De grands chefs y ont dirigé: Charles Munch le 28 octobre 1933. Le grand pianiste Rudolph Serkin s’y est produit le 2 décembre 1933. Wanda Landowska a donné un récital sur un clavecin Pleyel le 7 novembre 1933. Yves Nat a joué les sonates de Beethoven en 1934.

 

1939 - 1944: Une période tourmentée

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la salle a retrouvé sa vocation d'accueil de galas. Berthe Bovy y a récité les fables de La Fontaine. Pendant l'Occupation, de grands solistes ont été entendus: Paul Tortelier, Pierre Fournier, Raymond Trouard, Jacques Fevrier. À partir de 1944, Samson François s'y est produit régulièrement. Germaine Lubin y a chanté des mélodies accompagnée au piano par Reynaldo Hahn.

 

1976: Reprise de la salle par C. et JM Fournier

Seule la faillite de la maison Gaveau, intervenue en 1963, a ébranlé sa pérennité... L'immeuble, partiellement vendu à une compagnie d'assurances, a rapidement perdu son éclat. Sous la pression de la spéculation immobilière, la salle a échappé de justesse à la menace d'être transformée en parking, grâce à l'énergie salvatrice de Chantal et Jean-Marie Fournier, un couple de mélomanes passionnés qui l'ont acquise en 1976 et l'ont maintenue en vie pendant 25 ans.

 

1992: La salle classée monument historique

Inscrite à l'inventaire en 1982 et classée en 1992, la Gaveau a été sauvée du pire mais se trouvait dans un état lamentable. "Tout était très usé et l'on commençait à craindre qu'un siège ne cède pendant une représentation", témoignent les gérants qui ont tiré la sonnette d'alarme pour obtenir des subventions pour la restauration. Les travaux, menés sous la direction de l'architecte en chef des monuments historiques Alain Charles Perrot (déjà à l'œuvre à l'Opéra de Paris), visaient à rétablir le confort acoustique sans altérer le son unique de la salle, secret de son succès.

 

2001: Rénovation enfin terminée

Si le son reste, le ton change: "Les spectateurs seront très surpris de découvrir la sobriété et la modernité originelles de cette salle moderne, en avance sur son temps", explique Alain Charles Perrot. L'architecte a tenté de retrouver le gris sévère aux accents dorés du décor historique et l'originalité de l'éclairage, avec ses ampoules nues "comme des perles au plafond". Les fauteuils reconstruits à l'identique, avec pieds métalliques et cadre en bois, renouent avec la teinte jaune beurre d'origine. Restaurée dans sa vérité, Gaveau mise sur une attractivité renforcée pour séduire un nouveau public, y compris les entreprises du "Triangle d'Or" pour des événements privés. L'avenir de cette salle haut de gamme repose sur une complémentarité saine des activités, toujours dans le partage de la musique. La salle a rouvert ses portes le 8 janvier 2001. Un concert d’ouverture est devenu une date clé avec au programme le grand Roberto Alagna.

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