Puccini, La bohème

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Opéra en quatre actes
Musique de Giacomo Puccini (1858-1924)
Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica basé sur Scènes de la vie de bohème (1849) de Henry Murger
Première : Turin, Teatro Regio, 1er février 1896

Festival du centenaire Puccini

Coproduction avec la Royal Opera de Muscat, Oman

Lorsque Giacomo Puccini se tourna vers Giuseppe Giacosa et Luigi Illica, qui avaient collaboré avec succès avec lui au livret de Manon Lescaut peu de temps auparavant, il avait du mal à transformer les Scènes de la vie de bohème, écrites 45 ans plus tôt par le réaliste littéraire français Henry Murger (1822-1861), en une structure convaincante. Lorsque l'opéra achevé fut finalement créé à Turin en 1896, il reçut même des critiques défavorables malgré la direction d'Arturo Toscanini.

Pour nous, les quatre courtes scènes de La bohème semblent bien équilibrées, leur mélange de légèreté, d'exubérance, de lyrisme, de sentiment véritable et de tristesse déchirante est parfait. L'écriture orchestrale est colorée mais toujours pertinente, les parties chantées sont naturellement conversationnelles mais entrecoupées de certaines des mélodies les plus mémorables de l'histoire de l'opéra. Aujourd'hui, nous sommes encore profondément émus par la naïve jeunesse des personnages de Puccini, qui sont condamnés mais bénis de courts moments de bonheur innocent.

Ces représentations de La bohème seront interprétées par un casting glamour dirigé par Anna Netrebko dans le rôle de Mimì.

 

Acte I

In soffitta [Une mansarde]

Paris, la veille de Noël, vers 1830, dans la mansarde partagée par Marcello le peintre, Rodolfo le poète, Colline le philosophe et Schaunard le musicien.

Marcello travaille sur son tableau Le Passage de la mer Rouge, ses doigts engourdis par le froid. Comme il n'y a plus de bois pour le feu, Rodolfo sacrifie son dernier manuscrit, le brûlant pour fournir un peu de chaleur (“Nei cieli bigi”). Colline arrive ; il a essayé en vain de vendre ses livres. Les trois amis discutent ironiquement de leur situation lorsque deux livreurs arrivent chargés de nourriture et de combustible, suivis de Schaunard avec un air triomphant : un Anglais de mauvaise humeur lui avait donné de l'argent pour se débarrasser du perroquet de son voisin. Les amis de Schaunard l'écoutent à peine, si impatients de manger. Benoît, leur propriétaire, arrive en exigeant le loyer. Les quatre amis accablent le vieux de boissons et le forcent à leur parler de ses aventures amoureuses, le tournant en dérision avant de le jeter dehors. Marcello, Colline et Schaunard partent pour le Café Momus à proximité. Rodolfo promet de les rejoindre dès qu'il aura fini d'écrire un article. On frappe à la porte : c'est la voisine Mimì, dont la bougie s'est éteinte. Elle est très faible et Rodolfo lui offre un peu de vin et une lumière pour sa bougie. En partant, Mimì réalise qu'elle a égaré sa clé. Ils commencent tous deux à la chercher (“Oh! sventata, sventata”). Les deux bougies s'éteignent et dans l'obscurité, leurs mains se touchent. Ému, le poète prend la main gelée de Mimì dans la sienne et se présente à elle (“Che gelida manina… Chi son? son un poeta”). À son tour, Mimì lui parle de sa vie solitaire (“Mi chiamano Mimì”). Les voix des amis de Rodolfo se font entendre, l'appelant avec impatience à les rejoindre. Rodolfo et Mimì déclarent leur amour et partent pour le café (“O soave fanciulla”).

 

Acte II

Il Quartiere Latino [Le Quartier Latin]

Les rues du Quartier Latin sont grouillantes de monde se pressant autour des vendeurs ambulants. Rodolfo achète un chapeau pour Mimì et l'introduit ensuite à ses amis au café voisin. Pendant que des enfants se pressent autour de Parpignol, le vendeur de jouets, les quatre bohèmes et Mimì commandent leur dîner. L'ancienne amante de Marcello, Musetta, arrive, bras dessus bras dessous avec Alcindoro, un riche prétendant âgé. Pour tenter de reconquérir Marcello, Musetta chante un lent valse (“Quando me’n vo soletta”). Elle feint d'avoir un problème avec sa chaussure pour se débarrasser d'Alcindoro puis tombe dans les bras de Marcello. Pendant ce temps, les quatre amis réalisent avec horreur qu'ils ont dépensé tout l'argent de Schaunard et ne peuvent pas payer leur repas. Musetta résout le problème : elle dit au serveur de donner l'addition à Alcindoro quand il reviendra avec ses nouvelles chaussures. Les bohèmes rejoignent une patrouille de soldats et partent avec eux, chantant les louanges du Quartier Latin.

 

Acte III

La Barriera d’Enfer [Le péage de l'enfer]

Une froide aurore devant un péage parisien, fin février. Des laitières, des paysannes et des maraîchères passent par la barrière. Mimì arrive, cherchant l'auberge où Marcello vit maintenant avec Musetta en échange de travaux de rénovation. Elle exprime son chagrin face à la jalousie obsessionnelle de Rodolfo qui rend leur vie insupportable (“Rodolfo m’ama”). Marcello lui conseille de suivre son exemple et celui de Musetta et de mener une vie libre et insouciante. Il est choqué par la toux de Mimì, mais Rodolfo arrive. Depuis sa cachette, Mimì entend son amant l'accuser de flirter et d'être infidèle, mais finalement il confesse à Marcello qu'il a menti. Il aime encore Mimì, mais craint pour l'avenir. Il sait que Mimì est malade et que leur pauvreté la condamne à une mort précoce (“Mimì è una civetta”). Mimì est alarmée par ces mots ; ses sanglots et sa toux la trahissent. Elle se résigne à quitter Rodolfo (“Donde lieta uscì”). Rodolfo tente en vain de la rassurer sur sa santé. Ils se retrouvent et promettent de rester ensemble jusqu'au printemps. Pendant ce temps, une querelle jalouse éclate entre Marcello et Musetta (“Addio, dolce svegliare alla matina!”).

 

Acte IV

In soffitta [Une mansarde]

Quelques mois plus tard, Rodolfo et Marcello se lamentent de leur solitude dans leur mansarde. Leurs aimées les ont quittés pour des amants plus riches (“In un coupé... O Mimì, tu più non torni”). Colline et Schaunard arrivent avec un maigre repas de pain et de harengs. Pour oublier leur faim, les bohèmes prétendent être à un banquet royal, dansant, s'inclinant et feignant un duel. Cette heureuse interruption est interrompue par l'arrivée de Musetta. Elle leur dit que Mimì est en bas, extrêmement faible. Rodolfo se précipite en bas pour la chercher ; Musetta dit à ses amis que Mimì lui a demandé de l'amener dans la mansarde de son amoureux pour mourir. Ils installent Mimì dans le lit, mais doivent trouver quelque chose pour calmer sa souffrance. Musetta envoie Marcello vendre ses boucles d'oreilles pour acheter un peu de médicament tandis qu'elle part chercher son manchon. Colline apporte son manteau au prêteur sur gages, accompagné de Schaunard (“Vecchia zimarra, senti”). Mimì et Rodolfo restent seuls et se remémorent quand ils se sont rencontrés pour la première fois et leurs premiers jours ensemble (“Sono andati?”). Musetta et Marcello reviennent avec un tonique et le manchon. Ils disent à Mimì que le médecin est en route. Musetta commence à prier. Lorsque Schaunard et Colline reviennent avec l'argent, il est trop tard. Mimì a poussé son dernier soupir, mourant paisiblement entourée de ses amis. Submergé par le chagrin, Rodolfo crie son nom.

Programme et distribution

Mimì (8, 10, 13 nov.) | Anna Netrebko
Musetta (8, 10, 13 nov.) & Mimì (19 nov.) | Nino Machaidze
Musetta (19 nov.) | Mariam Battistelli
Rodolfo | Yusif Eyvazov
Marcello | Florian Sempey
Schaunard | Biagio Pizzuti
Colline | Giorgi Manoshvili
Benoît | Fabrice Alibert
Alcindoro | Matteo Peirone
Parpignol | Vincenzo di Nocera
Un sergent | Vincenzo Cristofoli
Un douanier | Matthew Thistleton
Marchands ambulants | Walter Barbaria, Domenico Cappuccio & Thierry di Meo

Chœur de l'Opéra de Monte-Carlo
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Chœur d'enfants de l'Académie de musique Rainier III

 

Équipe de production

Chef d'orchestre | Marco Armiliato
Metteur en scène | Jean-Louis Grinda
Décors | Rudy Sabounghi
Costumes | David Belugou
Conception lumière | Laurent Castaingt
Chef de chœur | Stefano Visconti
Assistante à la mise en scène | Vanessa d'Ayral de Sérignac
Répétitrice | Kira Parfeevets

Grimaldi Forum, Monaco

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SURFACE DE LA SCÈNE
1.000 m² avec une scène principale de 690 m²,
185 m² de scène latérale et 140 m² en coulisses.

CAPACITÉ
1.864 sièges avec des tables pliantes,
dont 516 de ces sièges au balcon.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
3 salles de contrôle : son, projection, éclairage
5 cabines de traduction simultanée

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