Puccini, Tosca

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Opéra en version de concert

Opéra en trois actes
Musique de Giacomo Puccini (1858-1924)
Livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa d'après la pièce La Tosca de Victorien Sardou
Première : Rome, Teatro Costanzi, 14 janvier 1900

 

Festival du Centenaire Puccini

Giacomo Puccini est mort à Bruxelles il y a cent ans, en novembre 1924. L'Opéra de Monte-Carlo lui rend hommage en vous présentant une performance concertante glamour de Tosca avec Maria José Siri, Roberto Alagna et Luca Salsi. La grande différence d'humeur et de caractère par rapport à La bohème continue de nous surprendre, malgré le fait qu'ils aient été écrits par le même compositeur et les mêmes librettistes – Tosca avec pas moins de lutte que La bohème, qui a été conçue à une époque similaire mais a été créée quatre ans plus tôt.

La bohème, qui se déroule à Paris, est lyrique avec une bonne dose d'humour et de romantisme. L'histoire de six jeunes, qui nous semblent très réels, est présentée en courts épisodes. En revanche, dans Tosca, nous assistons à des confrontations passionnées entre trois personnalités presque surhumaines. Placée dans un contexte politique et située dans de sombres monuments en pierre au sein de la ville de Rome, une intrigue sanglante sur l'amour, le sexe et la violence se déroule devant nous avec une rigueur dramatique qui ne laisse pas de place à des digressions avant de culminer dans le dernier coup de théâtre : une exécution qui s'avère réelle au lieu d'être fictive, et le fameux saut de la primadonna dans le vide depuis la balustrade du Castel Sant'Angelo…

 

Argument

Acte I

Cinq accords violents joués tutta forza introduisent l'œuvre, qui ne comporte pas d'ouverture proprement dite. Le rideau s'ouvre sur l'église Sant'Andrea della Valle. Le peintre Mario Cavaradossi achève le portrait de Marie-Madeleine, auquel il a donné les traits d'une jeune femme venue longuement prier, récemment. Arrive Cesare Angelotti, ancien Consul de la République de Rome, venant de s'échapper du château Saint-Ange, où il avait été fait prisonnier politique. Cavaradossi lui promet de l'aider à s'enfuir, mais ils sont interrompus par l'arrivée de Floria Tosca, maîtresse du peintre et célèbre cantatrice. De peur d'être aperçu, Angelotti se cache dans la chapelle familiale.

Floria Tosca est une femme extrêmement jalouse. Elle est persuadée que son amant parlait avec une autre femme, à l'instant. Alors que Cavaradossi parvient à la calmer et accepte le rendez-vous proposé pour le soir, Tosca découvre le tableau et, reconnaissant les traits de la jeune femme prise pour modèle — la marquise Attavanti —, laisse une fois de plus éclater sa jalousie. Cavaradossi parvient à nouveau à dissiper ses doutes, et lui promet de remplacer la couleur bleue des yeux du portrait par du noir.

Après le départ de Tosca, Cavaradossi rejoint Angelotti, qui lui apprend que la marquise Attavanti, qui est sa sœur, a caché des habits de femme dans la chapelle afin que son frère puisse s'en vêtir pour s'échapper plus discrètement. Le peintre lui propose de le cacher chez lui, dans un puits aménagé. Un coup de canon tiré depuis le château Saint-Ange signale que l'évasion a été découverte. Les deux hommes quittent rapidement l'église.

Le baron Scarpia, chef de la police, arrive dans l'église. Lorsqu'il découvre la porte ouverte de la chapelle Attavanti, le panier de victuailles vide que Cavaradossi ne souhaitait pourtant pas entamer — comme le rapporte le sacristain —, le portrait de la marquise et un éventail à ses armes, Scarpia conclut rapidement à la complicité du peintre dans la fuite de son prisonnier.

C'est à ce moment que Tosca fait irruption, revenue pour dire à son amant qu'elle ne pourra pas se rendre à leur rendez-vous du soir, devant chanter à la place. Scarpia, se servant de l'éventail, va exciter la jalousie de Tosca en sous-entendant certaines relations entre la marquise Attavanti et Cavaradossi. La cantatrice, furieuse, se jette dans le filet tendu par le chef de la police en se rendant immédiatement à la villa du peintre afin d'y surprendre les prétendus amants, sans se douter que Scarpia la ferait suivre par ses sbires pour découvrir où se cache Angelotti.

L'acte s'achève par un Te Deum (en raison de l'annonce de la défaite de Napoleon3), où Scarpia exprime sa volonté de soumettre Tosca à ses désirs en se servant de sa jalousie.

 

Acte II

Scarpia dîne, seul, dans ses appartements au palais Farnese, là où Tosca doit chanter. Il rédige un mot à la cantatrice l'invitant à le rejoindre après le récital.

Arrive alors Spoletta, l'un des sbires de Scarpia, qui lui annonce que la poursuite de Tosca n'a pas permis de découvrir Angelotti, mais toutefois l'arrestation de Cavaradossi a eu lieu. À la suite des questions répétées de Scarpia, le peintre nie toujours farouchement avoir aidé le prisonnier à fuir.

À l'arrivée de Tosca, son amant lui fait discrètement savoir que révéler ce qu'elle avait vu à la villa revenait à le condamner à mort. Scarpia fait poursuivre l'interrogatoire de Cavaradossi dans la pièce contiguë, et se consacre à celui de Tosca. Devant son refus du moindre aveu, il lui fait savoir que son amant est, au même moment, torturé, et que ses souffrances cesseront uniquement si elle se décide à parler. Les cris du peintre finiront par faire céder Tosca, qui révèle à Scarpia la cachette d'Angelotti.

Cavaradossi est amené auprès de Tosca, et la repousse quand il apprend qu'elle a parlé. Il laisse cependant ensuite éclater sa joie lorsqu'un agent de Scarpia rapporte que Bonaparte a gagné la bataille de Marengo. Cela provoque la fureur du chef de la police, qui le condamne à mort.

Devant les supplications de Tosca, il lui propose de libérer son amant si elle se livre à lui pour une nuit. Tosca supplie de ne pas exiger d'elle ce sacrifice. À ce moment-là, revient Spoletta, qui annonce qu'Angelotti s'est suicidé après avoir été découvert. En détresse, Tosca chante l'aria Vissi d'arte. Spoletta s'enquiert de la marche à suivre pour le prisonnier Cavaradossi, et Scarpia se tourne vers Tosca pour lui laisser le choix d'accepter ou non son ultimatum.

Celle-ci finit par accepter le marché. Ne pouvant annuler ouvertement la sentence, il dit qu'il organisera un simulacre d'exécution du peintre avec des balles à blanc. Cependant, Tosca exige un sauf-conduit pour elle et son amant, qui leur permettra de quitter Rome en toute sécurité. Mais, dès que le chef de la police a achevé son mot et avance vers elle pour recevoir son dû, elle le tue d'un coup de couteau en pleine poitrine : Questo è il bacio di Tosca (« C'est ça, le baiser de Tosca »). Elle s'éclipse ensuite, non sans avoir récupéré le laissez-passer salvateur des mains du mort.

 

Acte III

Terrasse du château Saint-Ange, petit matin. On entend au loin le chant d'un jeune berger. Cavaradossi est amené sur les remparts, et demande à écrire un dernier mot à sa bien-aimée. Il songe à son bonheur passé auprès d'elle, empli de désespoir (E lucevan le stelle).

Tosca survient, et l'informe des derniers événements : le chantage de Scarpia, le marché qu'elle a obtenu de lui, le laissez-passer rédigé de ses mains, et le fait qu'elle a fini par le tuer plutôt que de se donner à lui. Soulagé et bouleversé, Cavaradossi loue son courage. Tosca lui explique le rôle qu'il doit jouer durant le simulacre d'exécution, se laisser tomber comme un mort de manière crédible lorsqu'il entendra les détonations à blanc des fusils.

Le peloton d'exécution arrive sur les lieux, le couple se sépare, la fusillade retentit et Cavaradossi s'effondre. Tosca admire la crédibilité de la chute de son amant. Après le départ des soldats, la cantatrice s'approche de lui et l'exhorte à se relever. Horrifiée, elle découvre la perfidie diabolique de Scarpia, car les fusils avaient en fait tiré avec des balles réelles. Entre-temps, le meurtre de ce dernier a été découvert, et les sbires du chef de la police se précipitent sur la terrasse pour arrêter Tosca. De désespoir, elle se suicide en se jetant du haut d'une tour du château Saint-Ange.

 

Programme et distribution

Chef d'orchestre | Marco Armiliato

Maître de chœur | Stefano Visconti

Floria Tosca | Maria José Siri

Mario Cavaradossi | Roberto Alagna

Le Baron Scarpia | Luca Salsi

Un sacristain | Giovanni Romeo

Cesare Angelotti | Giorgi Manoshvili

Spoletta | Reinaldo Macias

Sciarrone | Paolo Marchini

Un geôlier | Fabio Bonavita

Un jeune berger | ND

Répétiteur | Kira Parfeevets

Chœur de l'Opéra de Monte-Carlo
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Chœur d'enfants de l'Académie de musique Rainier III

Grimaldi Forum, Monaco

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SURFACE DE LA SCÈNE
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185 m² de scène latérale et 140 m² en coulisses.

CAPACITÉ
1.864 sièges avec des tables pliantes,
dont 516 de ces sièges au balcon.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
3 salles de contrôle : son, projection, éclairage
5 cabines de traduction simultanée

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