Simon Boccanegra
Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
Argument
L'action se situe à Gênes et dans ses alentours au milieu du XIVe siècle. Entre le prologue et le drame, vingt-cinq années se sont passées.
Prologue
Au XIVe siècle, Gênes est déchirée par les luttes entre patriciens et plébéiens. Le marin Simon Boccanegra et son amante Maria Fiesco (qui n’apparaît pas dans le prologue1) font les frais de ces querelles intestines : le père de Maria n’est autre que le doge de la ville, le patricien Jacopo Fiesco. Lorsqu’il a appris que Maria avait donné un enfant à Simon, il a assigné sa fille à résidence. Les deux amants avaient confié leur fille à une vieille servante mais celle-ci est morte, et l’enfant a mystérieusement disparu. À l’approche des élections, le plébéien Paolo Albiani propose à Simon de se porter candidat. Celui-ci accepte, voyant là son unique chance d’obtenir la main de Maria. Mais Maria meurt. Rongé par la douleur, Fiesco accuse Simon d'avoir causé la perte de sa fille, et lui déclare que seule la vue de sa petite-fille pourrait les réconcilier. Puis Simon Boccanegra est élu doge.
Acte I
Vingt-cinq ans ont passé à Gênes, à nouveau gouvernée par le doge Simon Boccanegra dans le cadre d’un second mandat. Mais la haine entre plébéiens et patriciens ne s’est pas apaisée. Jacopo Fiesco s’est retiré à l’extérieur de la ville, sous le nom d'Andrea Grimaldi, avec Amelia, une orpheline qu’il a recueillie sur le rivage de la Méditerranée et élevée comme sa propre fille. Simon Boccanegra a promis la main d’Amelia Grimaldi à Paolo Albiani, devenu son protégé, mais la jeune fille est amoureuse de Gabriele Adorno, dont le père a jadis été tué par Simon Boccanegra. Coup de théâtre : Simon reconnaît en Amelia sa fille, disparue vingt-cinq ans auparavant, en même temps que mourait sa mère Maria Fiesco ; elle a le même prénom que sa mère donc s’appelle en réalité Maria Boccanegra. Mais la joie des retrouvailles est de courte durée : quand Boccanegra se rétracte et refuse la main d’Amelia à Paolo, celui-ci enlève la jeune fille. Le conflit privé prend des proportions politiques : Gabriele soupçonne Simon Boccanegra d’être l’auteur de l’enlèvement, et s’allie avec Fiesco pour provoquer une insurrection. Simon doit faire face au peuple, pendant que les affrontements entre plébéiens et patriciens conduisent la cité au bord de la guerre civile. Grâce à Amelia, la vérité éclate : Paolo est démasqué.
Acte II
Paolo Albiani, qui brûle de se venger, projette d’empoisonner Simon Boccanegra, son ancien protecteur. Il réussit à persuader Gabriele Adorno de devenir son allié dans cette entreprise, en lui faisant croire que Simon entretient une liaison avec Amelia. Mais lorsque Gabriele se retrouve face au doge, assoupi car il a déjà bu une gorgée du poison de Paolo, l’intervention d’Amelia permet une fois de plus de faire la lumière : le jeune patricien renonce à son plan en apprenant que Simon est le père de sa fiancée. Le doge lui pardonne et Gabriele lui jure fidélité, mais, dehors, la rébellion vient de commencer.
Acte III
La révolte est finalement écrasée. Le conspirateur Paolo Albiani est arrêté puis exécuté. Jacopo Fiesco hurle sa haine contre Simon Boccanegra. Mais en lui révélant qu’Amelia est la fille de Maria Fiesco, Simon lui rappelle sa promesse vieille de vingt-cinq ans : le plébéien et le patricien devaient faire la paix le jour où ce dernier reverrait sa petite-fille. C’est la réconciliation tant espérée. Amelia, alias Maria Boccanegra, épousera Gabriele, qui succédera à Simon. La foule en liesse réclame Simon Boccanegra, mais le poison a inexorablement fait son œuvre, et déjà les ténèbres enveloppent le doge. Jacopo Fiesco va annoncer à la foule que Gabriele est le nouveau doge.
Programme et distribution
Chef d'orchestre: Michele Mariotti
Metteur en scène: Richard Jones
Maître du chœur: Ciro Visco
Décorateur et costumier: Antony McDonald
Concepteur lumière: Adam Silverman
DISTRIBUTION
Simon Boccanegra: Luca Salsi / Claudio Sgura (29 nov, 1, 4 déc)
Maria Boccanegra (Amelia): Eleonora Buratto / Maria Motolygina (29 nov, 1, 4 déc)
Jacopo Fiesco: Michele Pertusi / Dmitri Ulyanov (29 nov, 1, 4 déc)
Gabriele Adorno: Stefan Pop / Antony Ciaramitaro (29 nov, 1, 4 déc)
Paolo Albiani: Gevorg Hakobyan
Pietro: Luciano Leoni
Orchestre et chœur du Teatro dell'Opera di Roma
Nouvelle production du Teatro dell'Opera di Roma
Théâtre de l'Opéra de Rome - Teatro Costanzi
Le Teatro dell'Opera di Roma (Théâtre de l'Opéra de Rome) est l'une des plus fameuses scènes lyriques d'Italie.
Bâti par l'impresario Domenico Costanzi sur les plans d'Achille Sfondrini, le Théâtre de l'opéra de Rome a ouvert ses portes le 27 novembre 1880, sous le nom de Teatro Costanzi. Il fut placé en 1888, sous la responsabilité de l'éditeur Sonzogno, qui tenta de ravir à La Scala de Milan, contrôlée par l'éditeur Ricordi, sa suprématie, et s'ouvrit aux jeunes compositeurs, notamment Pietro Mascagni, et vit la création entre autres de Cavalleria rusticana et L'amico Fritz, ainsi que Tosca de Giacomo Puccini.
Le théâtre est acquis par la municipalité de Rome, angrandi et renommé Teatro Reale dell'Opera en 1928, puis en 1946, lorsque l'Italie devient une république, il devient simplement Teatro dell'Opera.
Sa période faste fut pendant les années 1930 et 1940, lorsqu'il eut comme directeur artistique Gino Marinuzzi etTullio Serafin, et comptait dans sa troupe des chanteurs tels, Beniamino Gigli, Giacomo Lauri-Volpi, Toti Dal Monte, Gina Cigna, Maria Caniglia, Ebe Stignani, etc.
En complément de sa saison annuelle, un festival d'été fut créé aux Thermes de Caracalla en 1937, par le chef Oliviero de Fabritiis.
Sa dernière rénovation remonte à 1960, sur le projet de Marcello Piacentini qui en 1926 avait eu la charge de la première rénovation.
Comment rejoindre Teatro dell'Opera
Piazza Beniamino Gigli, 7
METRO
Ligne A - station Repubblica Teatro dell'Opera
BUS
Via Nazionale - H, 40, 60, 64, 70, 71, 170, 116T
Via Depretis - 70, 71
Via Cavour - 16, 75, 84, 150 (festivo), 360, 590, 649, 714
Stazione Termini - 16, 38, 75, 86, 90, 217, 310, 360, 649, 714
TAXI
numéro de téléphone - 06,3570