Simon Boccanegra

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Drame musical en un prologue et trois actes (1857/1881)

Musique de Giuseppe Verdi

Texte de Francesco Maria Piave avec des ajouts de Giuseppe Montanelli dans la nouvelle version d'Arrigo Boito d'après Antonio García Gutiérrez

 

 

Argument

L'action se situe à Gênes et dans ses alentours au milieu du XIVe siècle. Entre le prologue et le drame, vingt-cinq années se sont passées.

Prologue

Au XIVe siècle, Gênes est déchirée par les luttes entre patriciens et plébéiens. Le marin Simon Boccanegra et son amante Maria Fiesco (qui n’apparaît pas dans le prologue1) font les frais de ces querelles intestines : le père de Maria n’est autre que le doge de la ville, le patricien Jacopo Fiesco. Lorsqu’il a appris que Maria avait donné un enfant à Simon, il a assigné sa fille à résidence. Les deux amants avaient confié leur fille à une vieille servante mais celle-ci est morte, et l’enfant a mystérieusement disparu. À l’approche des élections, le plébéien Paolo Albiani propose à Simon de se porter candidat. Celui-ci accepte, voyant là son unique chance d’obtenir la main de Maria. Mais Maria meurt. Rongé par la douleur, Fiesco accuse Simon d'avoir causé la perte de sa fille, et lui déclare que seule la vue de sa petite-fille pourrait les réconcilier. Puis Simon Boccanegra est élu doge.

 

Acte I

Vingt-cinq ans ont passé à Gênes, à nouveau gouvernée par le doge Simon Boccanegra dans le cadre d’un second mandat. Mais la haine entre plébéiens et patriciens ne s’est pas apaisée. Jacopo Fiesco s’est retiré à l’extérieur de la ville, sous le nom d'Andrea Grimaldi, avec Amelia, une orpheline qu’il a recueillie sur le rivage de la Méditerranée et élevée comme sa propre fille. Simon Boccanegra a promis la main d’Amelia Grimaldi à Paolo Albiani, devenu son protégé, mais la jeune fille est amoureuse de Gabriele Adorno, dont le père a jadis été tué par Simon Boccanegra. Coup de théâtre : Simon reconnaît en Amelia sa fille, disparue vingt-cinq ans auparavant, en même temps que mourait sa mère Maria Fiesco ; elle a le même prénom que sa mère donc s’appelle en réalité Maria Boccanegra. Mais la joie des retrouvailles est de courte durée : quand Boccanegra se rétracte et refuse la main d’Amelia à Paolo, celui-ci enlève la jeune fille. Le conflit privé prend des proportions politiques : Gabriele soupçonne Simon Boccanegra d’être l’auteur de l’enlèvement, et s’allie avec Fiesco pour provoquer une insurrection. Simon doit faire face au peuple, pendant que les affrontements entre plébéiens et patriciens conduisent la cité au bord de la guerre civile. Grâce à Amelia, la vérité éclate : Paolo est démasqué.

 

Acte II

Paolo Albiani, qui brûle de se venger, projette d’empoisonner Simon Boccanegra, son ancien protecteur. Il réussit à persuader Gabriele Adorno de devenir son allié dans cette entreprise, en lui faisant croire que Simon entretient une liaison avec Amelia. Mais lorsque Gabriele se retrouve face au doge, assoupi car il a déjà bu une gorgée du poison de Paolo, l’intervention d’Amelia permet une fois de plus de faire la lumière : le jeune patricien renonce à son plan en apprenant que Simon est le père de sa fiancée. Le doge lui pardonne et Gabriele lui jure fidélité, mais, dehors, la rébellion vient de commencer.

 

Acte III

La révolte est finalement écrasée. Le conspirateur Paolo Albiani est arrêté puis exécuté. Jacopo Fiesco hurle sa haine contre Simon Boccanegra. Mais en lui révélant qu’Amelia est la fille de Maria Fiesco, Simon lui rappelle sa promesse vieille de vingt-cinq ans : le plébéien et le patricien devaient faire la paix le jour où ce dernier reverrait sa petite-fille. C’est la réconciliation tant espérée. Amelia, alias Maria Boccanegra, épousera Gabriele, qui succédera à Simon. La foule en liesse réclame Simon Boccanegra, mais le poison a inexorablement fait son œuvre, et déjà les ténèbres enveloppent le doge. Jacopo Fiesco va annoncer à la foule que Gabriele est le nouveau doge.

Programme et distribution

Langue : En italien avec des surtitres en allemand et en anglais

Âge recommandé : À partir de 14 ans

 

Distribution

Directeur musical : Eun Sun Kim

Metteur en scène : Federico Tiezzi

Décors : Maurizio Balò

Costumes : Giovanna Buzzi

Éclairage : A. J. Weissbard

Vidéo : Studio Azzurro

SIMON BOCCANEGRA : Ludovic Tézier

AMELIA GRIMALDI : Elena Stikhina

JACOPO FIESCO : Marko Mimica

GABRIELE ADORNO : Fabio Sartori

PAOLO ALBIANI : Alfredo Daza

PIETRO : Friedrich Hamel

UN CAPITAINE DES ARCHERS : Taehan Kim

UNE SERVANTE D’AMELIA : Maria Kokareva

CHŒUR DE L’OPÉRA D'ÉTAT

STAATSKAPELLE BERLIN

Opéra d´État Unter den Linden

Staatsoper Unter den Linden est l'un des opéras les plus prestigieux de Berlin, avec une riche histoire et un impact culturel significatif.

 

Histoire :
La Staatsoper Unter den Linden a été construite entre 1741 et 1743, sous la direction de l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff. Elle a été commandée par Frédéric II de Prusse et s’appelait initialement la Königliche Oper (Opéra Royal). L'opéra a subi plusieurs rénovations et reconstructions, notamment après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale. Il a rouvert en 1984 après une importante rénovation.

 

Construction :
Le design original était caractérisé par son style baroque, avec une façade élégante et une grande entrée. Le bâtiment a été reconstruit dans les années 1950 et 1980, en conservant son extérieur classique tout en modernisant l'intérieur. La façade présente un portique classique avec six colonnes corinthiennes et un fronton central proéminent.

 

Intérieur :
L'intérieur est connu pour son design opulent et classique. L'auditorium est réputé pour son acoustique et sa grandeur, avec des sièges en velours luxueux et des décorations élaborées. La scène et les zones de sièges ont été mises à jour pour répondre aux normes modernes tout en préservant l'esthétique historique.

 

Concerts et Performances :
La Staatsoper Unter den Linden propose une variété de spectacles, y compris des opéras, des concerts orchestraux et du ballet. Elle est le foyer de la Staatskapelle Berlin, l'un des orchestres les plus importants d'Allemagne. L'opéra est célèbre pour ses productions de haute qualité et son rôle dans la scène culturelle dynamique de Berlin.

 

VOYAGE
La Staatsoper Unter den Linden est entièrement accessible sans barrières grâce à ses excellentes connexions de transports en commun.

ADRESSE : Unter den Linden 7 ; 10117 Berlin

S-BAHN
S+U Friedrichstraße (S1, S2, S5, S7, S25, S75)

 

MÉTRO
Hausvogteiplatz (U2)
Museumsinsel (U5)
Stadtmitte (U2, U6)
Unter den Linden (U5, U6)

 

BUS
Staatsoper (100, 245, 300)
Unter den Linden/Friedrichstraße (100, 147, 245, 300, N6)

 

STATIONNEMENT
Q-PARK parking Unter den Linden/Staatsoper
Bebelplatz, 10117 Berlin
Il y a cinq stations de recharge pour véhicules électriques dans le parking. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Le parking souterrain sur Bebelplatz offre des places de stationnement pour personnes handicapées et un accès direct à l'opéra. Lors de l'entrée dans le parking entre 17h30 et 23h30, le tarif maximum est de 7 €. Pour utiliser ce tarif, insérez votre ticket de parking dans une des machines de paiement et le message « Tarif théâtre » apparaîtra sur l'écran. Veuillez noter qu'il n'est pas possible d'utiliser ce tarif si vous entrez dans le parking avant 17h30, donc il ne sera pas affiché. CONSEIL : Si vous payez le tarif théâtre à la machine avant l'événement, vous pouvez éviter une attente inutile après le spectacle.

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