Turandot

Acheter des billets
Juin 2025
Lu
Ma
Me
Je
Ve
Sa
Di

 

Turandot - Giacomo Puccini
Dramma lirico en trois actes
Livret de Giuseppe Adami et Renato Simoni, complété par Franco Alfano, d'après la pièce de Carlo Gozzi
Interprété en italien avec surtitres en allemand et en anglais
Première : 7 octobre 2023

 

Calaf résoudra-t-il le mystère de la princesse Turandot ou perdra-t-il la tête ?

 

 

Argument

 

Acte I

Dans une Chine médiévale imaginaire, la cruelle princesse Turandot, fille de l'empereur et dont la beauté est légendaire, attire à Pékin de nombreux prétendants qui doivent se soumettre à une terrible épreuve : s’ils élucident les trois énigmes que leur propose la princesse, ils gagnent la main de celle-ci, ainsi que le trône de Chine ; s’ils échouent, c’est la décapitation qui les attend.

 

Au moment où l’exécution du prince de Perse est imminente, le Prince inconnu arrive à Pékin et retrouve par hasard son père, roi de Tartarie déchu, en exil et devenu aveugle, ainsi que sa jeune guide Liú qui aime le Prince en secret depuis qu’un jour celui-ci lui a souri, à elle, une esclave.

 

Le Prince inconnu condamne fermement la barbarie de la princesse mais, lorsque celle-ci apparaît, sublime, impassible, pour ordonner d’un geste la mise à mort, il en tombe fou amoureux, perd la raison et se précipite, au mépris des imprécations de son père, des larmes de Liù et des conseils cyniques des trois ministres, pour frapper le gong de trois coups qui le déclarent candidat aux énigmes.

 

Acte II

1er tableau

Les trois ministres Ping, Pang et Pong aspirent à des temps plus paisibles, se rappelant les bons moments passés dans leurs villages respectifs, et souhaitent que Turandot connaisse enfin l'amour, alors qu'ils pensent que les cimetières vont continuer à se remplir.

 

2e tableau

L'épreuve des énigmes a lieu. Avant de proposer les énigmes, Turandot explique pourquoi elle ne veut pas se marier, et l'on apprend que son ancêtre, Lou-ling, princesse de Pékin à la voix pure et fraîche, a été tuée par un prince étranger. Turandot veut venger Lou-ling en tuant tous les prétendants.

 

Les trois réponses aux énigmes sont : l'espérance, le sang et Turandot elle-même.

 

Le Prince sort vainqueur. Face à Turandot, désemparée, il accepte généreusement de la libérer de son engagement si elle parvient à connaître son nom avant le lendemain, à l'aube.

 

Acte III

1er tableau

C'est la nuit. Le Prince attend le jour plein d'espérance. Ping, Pang et Pong tentent vainement d'apprendre son nom en faisant des marchés au Prince, puis torturent Liù, qui déclare qu'elle seule connaît l'identité de l'étranger. Elle se poignarde pour sauver le Prince et emporte le secret dans la tombe.

 

À l'aube, resté seul avec Turandot, le Prince lui reproche sa cruauté avant de l'embrasser. Turandot lui révèle ensuite qu'elle l'a à la fois aimé et haï, mais lui demande de partir. Le Prince refuse et lui révèle son nom : Calaf, remettant ainsi son sort entre ses mains.

 

2e tableau

Devant l'empereur et tout le peuple rassemblé, Turandot déclare qu'elle connaît le nom de l'inconnu : il s'appelle « Amour ». La foule acclame les fiancés.

Programme et distribution

Turandot : Elisabeth Teige
Altoum : Jürgen Müller
Timur : Aleksei Kulagin
Calaf : Yonghoon Lee
Liù : Elbenita Kajtazi
Ping : Alessio Arduini
Pang : Simeon Esper
Pong : Aaron Pegram
Un Mandarin : Vladyslav Buyalskiy
Deux jeunes filles : Petra Havránková, Maria König, Gundula Rosenkranz, Anna Sax-Palimina
Prince de Perse : Frank Blümel, Hyunkwang Jo
Caméra en direct : Julius Günzel, Eckart Reichl

 

Direction musicale : Alejo Pérez
Mise en scène : Marie-Eve Signeyrole
Co-Metteur en scène : Heiko Hentschel
Scénographie : Fabien Teigné
Costumes : Yashi
Lumières : Sascha Zauner
Vidéo : Artis Dzērve, Marie-Eve Signeyrole
Réalisation caméra en direct : Philipp Schwuchow
Chorégraphie : Julie Compans
Chef de chœur : Jan Hoffmann
Chef de chœur des enfants : Claudia Sebastian-Bertsch
Dramaturgie : Benedikt Stampfli

 

Chœur de l'Opéra d'État de Saxe à Dresde
Chœur symphonique de Dresde – Chœur supplémentaire de la Semperoper de Dresde
Chœur des enfants de la Semperoper de Dresde
Orchestre de la Staatskapelle de Saxe à Dresde

Galerie de photos
Semperoper Dresden/Ludwig Olah
© Semperoper Dresden/Ludwig Olah
Semperoper Dresden/Ludwig Olah
© Semperoper Dresden/Ludwig Olah

Semperoper Dresden

Le Semperoper est l'opéra de la Sächsische Staatsoper Dresden (Saxe Opéra d'État) et la salle de concert de la Staatskapelle de Dresde (Saxe Orchestre d'État). Il abrite également le ballet Semperoper. Le bâtiment est situé près de la rivière Elbe dans le centre historique de Dresde, en Allemagne.

L'opéra a été construit par l'architecte Gottfried Semper en 1841 Après un incendie dévastateur en 1869, l'opéra a été reconstruit, en partie encore par Semper, et achevé en 1878, L'opéra a une longue histoire de premières, y compris les grands travaux par Richard Wagner et Richard Strauss.

La première maison d'opéra à l'emplacement du Semperoper d'aujourd'hui a été construit par l'architecte Gottfried Semper. Il a ouvert le 13 Avril 1841 un opéra de Carl Maria von Weber. Le style du bâtiment lui-même est débattue parmi d'autres, car il a des caractéristiques qui apparaissent dans trois styles; Début de la Renaissance et du Baroque, avec des piliers de style corinthien typiques de la renaissance grecque classique. Peut-être que le label le plus approprié pour ce style serait éclectisme, où les influences de plusieurs styles sont utilisés, une pratique plus courante au cours de cette période. Néanmoins, le bâtiment de l'opéra Semper de la première, est considérée comme l'une des plus belles maisons d'opéra européennes.

Semperoper Dresden
Semperoper Dresden/Klemens Renner
© Semperoper Dresden/Ludwig Olah
Événements associés