Don Carlo
Mars 2025 | ||||||
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Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
Le livret : argument et critique
Acte I
L'action se passe en 1559 dans la forêt de Fontainebleau, durant la négociation de la paix entre la France et l'Espagne : aux termes du traité, l'Infant d'Espagne, Carlos, épousera Élisabeth de Valois, (Élisabeth de France) la fille du roi de France, Henri II.
(Scène coupée avant la création) Dans la forêt de Fontainebleau, les bûcherons et leurs femmes rencontrent la princesse Élisabeth de Valois, fille d'Henri II. Elle les assure que la guerre franco-espagnole, qui les a précipités dans la misère, touche à sa fin, puisqu'un envoyé espagnol vient d'arriver pour négocier le mariage d’Élisabeth avec l'infant Don Carlos, fils de Philippe II. Elle s'en va, suivie par les bénédictions des bûcherons.
Afin de rencontrer sa fiancée, Carlos est venu incognito en France : au cours d'une chasse organisée par le roi, il croise Élisabeth, accompagnée de son seul page Thibault, alors qu'elle s'est égarée. Sous prétexte de l'aider à retrouver le château, Carlos l'aborde et la conversation s'engage entre eux. Élisabeth lui parle de son prochain mariage et de ses craintes quant au fait d'épouser un homme qu'elle n'a jamais vu. Afin d'apaiser ses inquiétudes, Carlos lui montre alors une miniature représentant l'Infant d'Espagne; à la vue du portrait, Élisabeth reconnait son interlocuteur et un duo passionné réunit les deux futurs époux, duo vite interrompu par l'arrivée de l'ambassadeur d'Espagne en France : ce dernier vient en effet annoncer la décision du roi d'Espagne, Philippe II, qui est veuf, d'épouser lui-même Élisabeth.
Bouleversée par le sort du peuple, Élisabeth cède, renonçant à l'amour au nom de la raison d'état.
Acte II
Premier tableau : Dans le cloître du monastère de Yuste en Estrémadure.
Un moine est en train de prier près du tombeau de l'empereur Charles Quint, tandis que d'autres frères psalmodient dans la chapelle.
Carlos, venu rechercher en ces lieux un apaisement à son chagrin, croit reconnaître la voix de Charles Quint, son grand-père, dans celle du moine en train de prier.
Sa méditation est interrompue par l'arrivée de son ami Rodrigue, marquis de Posa : celui-ci rentre des Pays-Bas où il a été témoin des excès de l'occupation espagnole; il adjure l'Infant d'user de son influence auprès du Roi en faveur des Flamands. Carlos, de son côté, lui confesse son amour pour la Reine, sa belle-mère. Rodrigue lui conseille de s'éloigner de la cour et de partir aider les Flamands. Au moment de se séparer, les deux hommes se jurent une amitié éternelle.
Second tableau : Dans les jardins du monastère.
Les dames de la Cour devisent gaiement. La princesse Eboli, aussi belle qu'intrigante, commence à chanter une chanson. Rodrigue profite de cette réunion pour remettre à la Reine une lettre de sa mère (Catherine de Médicis), lettre à laquelle est joint un billet de Carlos. Il supplie ensuite la Reine d'accorder une entrevue à ce dernier. Celui-ci paraît et s'enflamme mais Élisabeth lui rappelle que, désormais, elle est sa mère. Désespéré, Carlos s'en va.
Le Roi arrive, entouré de courtisans; il s'étonne de voir la reine seule, ce qui est tout à fait contraire à l'étiquette : il décide alors de chasser de la cour d'Espagne la dame d'honneur d'Élisabeth, la comtesse d'Aremberg, qui aurait dû tenir compagnie à la Reine. Cette dernière s'efforce alors de consoler l'exilée.
Rodrigue profite de cette entrevue avec le Roi pour plaider la cause des Flamands.
Sensible à la franchise du marquis, le roi se laisse aller à des confidences : soupçonnant une intrigue entre son fils et sa femme, il demande au marquis ne pas les perdre de vue, et lui conseille de se méfier du Grand Inquisiteur.
Acte III
Premier tableau : De nuit, une fête à l'Escorial. (Ce premier tableau, souvent coupé, est celui de la création de 1867.)
La fête en l'honneur du mariage bat son plein, et Élisabeth, qui ne se sent pas le cœur de rester, demande à Eboli de prendre ses vêtements et de se faire passer pour elle dans le ballet La Péragrina qui va être donné. La princesse espère séduire Carlos et lui déclarer enfin son amour au cours de cette nuit.
Deuxième tableau : De nuit, dans les jardins de la Reine.
Carlos lit une lettre qui lui donne rendez-vous à minuit. Apercevant une femme masquée qu'il croit être la Reine, il se précipite vers elle et déverse des paroles enflammées. Mais il s'aperçoit que c'est la princesse Eboli ; se rendant compte de sa méprise, Carlos ne peut cacher sa déception à la princesse qui jure alors de se venger. Rodrigue tente de la calmer mais en vain. Elle s'en va d'un air menaçant. Le marquis conseille alors à Carlos de lui remettre les papiers compromettants qu'il pourrait avoir en sa possession.
Troisième tableau : Devant la cathédrale de Valladolid.
Le Roi, la Reine, la cour, le clergé et le peuple sont assemblés : des hérétiques condamnés par l'Inquisition vont être brûlés.
Une délégation de députés flamands, avec Carlos à sa tête, interrompt cette exécution : les députés demandent au Roi de bien vouloir écouter leur supplique. Mais Philippe les fait arrêter; Carlos, indigné, tire l'épée contre son père, ce qui lui vaut de se faire arrêter par son ami Rodrigue. Le cortège royal repart, tandis que monte la flamme du bûcher.
Acte IV
Premier tableau : à l'aube, dans le cabinet du roi.
Philippe II est plongé dans la tristesse de ne pas être aimé de sa femme, lorsqu'on annonce l'arrivée du Grand Inquisiteur : le roi l'a fait venir afin de lui demander s'il peut condamner son fils à mort pour s'être rebellé contre lui ; le Grand Inquisiteur lui répond par l'affirmative et, en contrepartie, réclame au roi la vie de Rodrigue, pour ses idées subversives. Mais Philippe refuse.
Arrive la Reine qui demande justice pour le vol d'un écrin. Philippe le lui tend, l'ouvre et oblige la Reine à reconnaitre le portrait de Carlos sur un médaillon et, devant l'accusation d'adultère, Élisabeth perd connaissance.
À l'appel du Roi accourent Rodrigue et la Princesse Eboli.
Tandis que Philippe regrette ses soupçons, la princesse avoue à la Reine avoir volé elle-même l'écrin pour la faire accuser d'adultère. Elle confesse avoir elle-même commis le crime dont elle accusait la Reine, à savoir d'avoir aimé Carlos. Élisabeth lui laisse le choix entre le couvent et l'exil.
Second tableau : en prison.
Rodrigue rend visite à Carlos en prison : il lui avoue qu'il est un homme menacé après que l'on a découvert chez lui les documents compromettants que lui avait remis Carlos. Deux hommes pénètrent alors dans la cellule ; l'un a une tenue d'inquisiteur ; l'autre tue Rodrigue d'un coup d'arquebuse ; en expirant, Rodrigue confie à Carlos qu'Élisabeth l'attend le lendemain au couvent de Yuste.
Le Roi, escorté du Grand Inquisiteur et des princes, arrive pour délivrer son fils, mais celui-ci le repousse ; on entend sonner le tocsin et le peuple envahit la prison pour délivrer l'Infant. Mais l'intervention du Grand Inquisiteur décourage le peuple, qui finalement se rallie au Roi.
Acte V
Dans le couvent de Yuste, Élisabeth est en train de prier devant le tombeau de Charles Quint, lorsque Carlos vient lui annoncer son départ pour les Flandres. Ils se disent adieu, au moment où arrive le Roi, accompagné du Grand Inquisiteur : celui-ci veut faire arrêter l'Infant qu'il soupçonne de vouloir soutenir les Flamands. Don Carlo se défend.
À ce moment, un moine arrive : il porte la couronne royale et entraîne Carlos dans les profondeurs du cloître; le Roi et tous ceux présents sont frappés de stupeur en ayant cru reconnaître l'empereur défunt.
Programme et distribution
Philippe II. : Roberto Tagliavini
Don Carlo : Joshua Guerrero
Rodrigo, marquis von Posa : Étienne Dupuis
Le Grossinquisiteur : Dmitri Oulianov ; Vitalij Kowaljow*
Elisabetta : Asmik Grigorian ; Nicole Car*
Eboli : Ève-Maud Hubeaux ; Elina Garanča*
Direction musicale : Philippe Jordan
Production : Kirill Serebrennikov (mise en scène, scène, costumes)
Vidéo : Ilya Shagalov
Éclairage : Franck Evin
Dramaturgie musicale : Daniil Orlov
Assistant de chorégraphie et de mise en scène : Evgeny Kulagin
Assistance à la scénographie : Olga Pavliuk
Assistance aux costumes : Galya Solodovnikova
*13 mars 2025 ; 16 mars 2025 ; 20 mars 2025 ; 23 mars 2025
Opéra d'État de Vienne
Transport public
Les lignes de métro : U1 , U2 , U4
Tramways : 1 , 2 , D , J , 62 , 65
Bus : 59A
Chemin de fer locale : Badner Bahn
Arrête : Karlsplatz / Opéra
Les stations de taxis sont disponibles à proximité.
Parking
Le stationnement est seulement € 6, - pendant huit heures !
Le Wiener Staatsoper et la ÖPARK Kärntner Ring Garage sur Mahlerstraße 8 , sous la rubrique « Ringstraßengalerien " , offrent les patrons de l'Opéra d'État de Vienne , une nouvelle taxe de stationnement réduite . Vous pouvez vous garer dans le Ring Garage Kärntner pour jusqu'à 8 heures et de ne payer qu'un forfait de 6 €, - . Juste valider votre ticket à l'une des machines de rabais à l'intérieur de la Wiener Staatsoper . Le taux normal sera facturé pour le temps de stationnement de plus de 8 heures. Les machines de validation peuvent être trouvés lors des vérifications de manteau suivants : Operngasse , Herbert von Karajan - Platz , et les galeries droite et à gauche et d'un balcon .
Important: Pour bénéficier de la réduction , s'il vous plaît tirer un billet et ne pas utiliser votre carte de crédit lors de l'entrée du garage !
Après la dévaluation de votre billet à la Wiener Staatsoper , vous pouvez payer confortablement par carte de crédit ou en espèces à des distributeurs automatiques .
Les machines acceptent les pièces et les factures jusqu'à 50 - . Euro . La durée de stationnement plus de 8 heures sera facturé au tarif normal .
Histoire
La structure de l'opéra a été planifiée par l'architecte viennois Août Sicard von Sicardsburg , tandis que l'intérieur a été conçu par le décorateur d'intérieur Eduard van der Nüll . Il a également été touchée par d'autres artistes majeurs tels que Moritz von Schwind , qui a peint les fresques dans le foyer , et le fameux " Zauberflöten " ( " La Flûte enchantée " ) série de fresques sur la véranda . Ni les architectes ont survécu pour voir l'ouverture de «leur» maison d'opéra : le sensible van der Nüll s'est suicidé , et son ami Sicardsburg morts d'un coup peu de temps après .
Le 25 mai 1869, l'opéra solennellement ouvert par Don Juan de Mozart , en présence de l'empereur François-Joseph et de l'impératrice Elisabeth.
La popularité de l'immeuble a grandi sous l'influence artistique des premiers administrateurs : Franz von Dingelstedt , Johann Herbeck , Franz Jauner , et Wilhelm Jahn . L'opéra de Vienne a connu sa première apogée sous la direction de Gustav Mahler . Il a complètement transformé le système de performance à jour , a augmenté la précision et le calendrier des spectacles , et également utilisé l'expérience d'autres artistes remarquables , comme Alfred Rouleau , pour la formation d' une nouvelle esthétique de la scène .
Les années 1938-1945 ont été un chapitre sombre de l'histoire de l'opéra . Sous les nazis , de nombreux membres de la maison ont été chassés , poursuivis et tués , et de nombreux travaux n'ont pas été autorisés à être joué .
Le 12 Mars 1945, l'opéra a été dévastée lors d'un bombardement , mais le 1er mai 1945, la " opéra au Volksoper " ouverte par un spectacle du mariage de Figaro de Mozart . Le 6 Octobre 1945, les " Théâtres an der Wien " hâte restaurés rouvert avec Fidelio de Beethoven . Pour les dix prochaines années, l' Opéra d'État de Vienne utilisé dans deux lieux alors que le siège véritable était reconstruit à grands frais
Le secrétaire d'État aux Travaux publics , Julius Raab , a annoncé le 24 mai 1945, que la reconstruction de l'Opéra d'État de Vienne commencera immédiatement. Seule la façade principale , le grand escalier , et la Schwind Foyer avaient été épargnés par les bombes . Le 5 Novembre 1955, l'Opéra d'État de Vienne a rouvert avec une nouvelle salle de spectacle et de la technologie modernisée . Sous la direction de Karl Böhm , Fidelio de Beethoven a été brillamment exécutée , et les cérémonies d'ouverture ont été diffusées par la télévision autrichienne . Le monde entier a compris que la vie commençait à nouveau pour ce pays qui avait tout juste de reprendre son indépendance .
Aujourd'hui, l'Opéra d'État de Vienne est considérée comme l'une des plus importantes maisons d'opéra dans le monde, en particulier, il est de la maison avec le plus grand répertoire. Il a été sous la direction de Dominique Meyer, avec le directeur musical Franz Welser -Möst , depuis le 1er Septembre 2010.